Cosmétiques de la ménopause, le bon programme cosmétique

S’il est un moment de la vie où il est conseillé de changer quelques habitudes cosmétiques, c’est bien celui de la ménopause. Cela vaut pour le choix des produits comme pour les rituels qui les accompagnent : quand la peau change, ses besoins aussi !

Plus sèche, plus terne, moins ferme, moins lisse, fragilisée, tachée… la peau marque la période de la ménopause plus sûrement qu’une date de naissance sur une carte d’identité. Sans pouvoir (encore ?) inverser le processus naturel de l’âge, on peut toutefois l’accompagner, pour tenter de limiter quelques effets visibles, et surtout pour atténuer les inconforts qui en résultent. Pour cela, les ressources cosmétiques ne sont pas à négliger. Sans en attendre de miracles, on peut les utiliser au mieux de leurs intérêts.

Choisir les bons produits

La cosmétique dite anti-âge est certainement celle qui dispose de l’offre la plus large et la plus diversifiée. À des prix qui défient parfois toute concurrence, les marques ayant bien évalué la forte demande des femmes face aux bouleversements de leur peau. Mais bien sûr, tous les produits ne se valent pas, et ne valent pas forcément une fortune pour être efficaces.

Les bons actifs

Lipides, céramides, protéines, actifs anti-glycation, vitamines, oligo-éléments, acides gras, antioxydants… vous avez vu ces mots sur les étiquettes des sérums ou des crèmes anti-âge. Les laboratoires cosmétiques ont ainsi ciblé tous les éléments qui assurent densité et fermeté à la peau, et que celle-ci fabrique moins, ou moins bien, au fil du temps. Et il s’agit, pour les formules qui les contiennent, de compenser les pertes intérieures par un apport extérieur, en travaillant sur les vecteurs d’actifs de façon à ce que les bonnes molécules arrivent aux bons endroits de la structure cutanée et soient ainsi les plus efficaces possible.

Le sont-elles ? Dans une certaine mesure, oui… même si aucun cosmétique ne fait rajeunir.

Les bonnes bases

Des actifs très technologiques bien ciblés sont une chose, la base qui les accueille en est une autre.
Souvenons-nous que les huiles végétales contiennent naturellement ces éléments nutritifs dont la peau a particulièrement besoin à la ménopause (acides gras, vitamines…) et que celles d’argan, d’onagre ou de bourrache (entre autres) sont aussi des anti-âge intéressants… Rien n’interdit de privilégier les produits qui associent les uns et les autres. En la matière, mieux vaut s’en assurer en consultant la liste des ingrédients qui figure en petit sur l’étiquette plutôt que l’argumentaire très prometteur en gros caractères.

Le juste prix

Faut-il assécher son porte-monnaie pour nourrir sa peau ? Non, pas forcément. C’est souvent vrai en cosmétique, et encore davantage dans le secteur de l’anti-âge, les marques n’hésitent pas à « forcer » sur les prix, sachant que plus une crème est chère, plus la consommatrice a tendance à être persuadée de son efficacité… et donc à l’acheter. Mais on trouve de très bons anti-âge à des prix accessibles, dans tous les secteurs de la cosmétique, y compris en bio.

Les bons arbitrages

Mais s’il faut choisir entre qualité et quantité, la bonne question est : de quoi la peau du visage a-t-elle réellement besoin ? Et si l’on s’en tient à l’essentiel, on mettra dans son panier d’achats :

  • un nettoyant, de préférence un lait ou une huile
  • une lotion, pour le rinçage après le nettoyage, ou une eau florale, les deux pouvant également avoir des propriétés hydratantes ou apaisantes bienvenues
  • une crème bien hydratante (l’hydratation reste la base de la base) contenant des actifs ciblés anti-âge
  • une crème solaire
    Et on peut s’en tenir là.

Adopter le bon rituel

Les bons gestes à adopter pour s’occuper de sa peau à la ménopause n’ont rien de finalement très différents de ce qu’ils devraient être à tout âge. Mais les rappeler n’a rien de mauvais.

Tous les jours

  • La peau doit être nettoyée matin et soir
    Les textures lait et huile sont recommandées à la fois pour leur richesse (elles assèchent moins la peau qu’une eau micellaire ou un gel qui se rince à l’eau) et pour la possibilité de transformer le moment de nettoyage en petit automassage tonifiant.
    Elles se rincent ensuite facilement avec la lotion.
  • Il vaut mieux ne jamais laisser la peau à nu au moment de la ménopause, même la nuit (surtout si elle est sèche), mais la soutenir et la nourrir régulièrement. Les adeptes du jeûne occasionnel ou nocturne de la peau pourront reprendre leurs habitudes quand les bouleversements hormonaux seront stabilisés.
    La même crème peut convenir pour le matin et le soir.
  • La peau doit être hydratée matin et soir

Occasionnellement

  • Un gommage rare et doux
    Exfolier la peau peut activer le renouvellement cellulaire, mais aussi représenter pour elle une agression. Le produit utilisé doit être très doux, et le geste se faire plus effleurage que grattage.
    Il peut venir, matin et soir, enrichir l’action de la crème habituelle, soit en cures ponctuelles, soit durant toute la durée de la ménopause, en fonction des besoins ressentis.
  • Une cure de sérum

Quand c’est nécessaire

  • Une protection solaire
    Il est nécessaire de protéger la peau des rayons UV les plus agressifs, particulièrement quand l’ensoleillement est fort ou en cas d’exposition prolongée, pour éviter l’aggravation des taches pigmentaires existantes ou la formation de nouvelles.
    Il est en revanche inutile de choisir sa crème hydratante quotidienne avec un SPF, qui, en général, ne protège pas suffisamment (SPF trop faible, pas de protection anti-UVA).

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