Ostreopsis : une microalgue toxique au Pays Basque

ostreopsis

Venue des eaux tropicales, Ostreopsis s’est installée depuis 2021 dans le golfe de Gascogne et se fixe sur des rochers ou sur des macroalgues. Invisible à l’œil nu, elle fait pourtant beaucoup parler d’elle car elle disperse des toxines qui provoquent des symptômes proches du covid : maux de gorge, toux, état grippal… et peut entraîner la fermeture de certaines plages. En 3 ans, environ 900 personnes ont déjà été intoxiquées. Les scientifiques de l’Ifremer chargés de surveiller l’évolution de la situation (et d’y chercher des solutions) signalent qu’elle s’attaque aussi aux algues endémiques et à certains coquillages. Sa prolifération serait avant tout due à la hausse de température des eaux du golfe.

Magazine

À lire aussi

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Les Algues

Premières formes de vie apparues sur terre, les algues concentrent les minéraux et oligo-éléments : elles sont sources de bienfaits nombreux, que ce soit en utilisation interne ou en application externe.