L’échelle de Pichot pour évaluer l’intensité de la fatigue

À l’instar de l’échelle d’Epworth, qui permet d’évaluer la somnolence, l’échelle de Pichot permet d’estimer la sévérité de la fatigue.
« Docteur, je suis extrêmement fatigué.e depuis la rentrée. » Ce motif de consultation est un grand classique en médecine générale et nécessite même parfois une hospitalisation pour un bilan dès lors que la fatigue s’accompagne de symptômes inquiétants (perte de l’appétit, perte de poids, fièvre, toux, jaunisse, pâleur, ganglions, lésions cutanées, troubles digestifs…).
Un tiers des adultes
La fatigue concernerait environ 10 à 30 % des adultes à des degrés divers. Créée par un psychiatre français, l’échelle de Pichot, qu’on appelle aussi échelle de Pichot-Brun ou test de Pichot, permet d’évaluer l’intensité de la fatigue (une autre échelle existe, voir encadré ci-dessous).
FATIGUE SEVERITY SCALE
Il existe une autre échelle destinée à évaluer la fatigue, plutôt utilisée dans les pays anglo-saxons. C’est l’échelle dite Fatigue Severity Scale, ou échelle de sévérité de la fatigue. Proche dans sa conception de l’échelle de Pichot, elle contient 9 questions sensiblement différentes.
Mais qu’est-ce que la fatigue exactement ?
La fatigue désigne un état d’incapacité pénible ou désagréable qui gêne un individu dans sa vie quotidienne. C’est un symptôme très subjectif et donc difficile à définir avec précision par le patient ; elle peut être physique (perte d’énergie musculaire) et/ou psychique (lassitude).
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