La microtie, ou quand une oreille vient à manquer

La microtie correspond à une anomalie morphologique des oreilles : l’une d’entre elles est malformée, de petite taille, voire absente. Derrière le risque de surdité se cache également un préjudice esthétique.
Nul ne peut ignorer la microtie : elle se caractérise par une anomalie morphologique d’une oreille qui paraît plus petite que l’autre, mal ourlée, difforme, ne comportant pas tous les éléments habituels du pavillon (lobule, hélix, anthélix, conque, tragus…), ou d’aspect embryonnaire, voire absente parfois. Dans ce dernier cas, on parle alors d’atrésie de l’oreille ou encore d’anotie.
Classification
Il existe une classification en 4 grades (classification de Marx) selon l’importance ou la sévérité de la microtie, du grade 1 (malformation modérée), au grade 4 marqué par une atrésie de l’oreille. La microtie s’accompagne d’un préjudice esthétique certain, même pour le grade 1, et nécessite une prise en charge psychologique et un soutien, notamment chez l’enfant.
Atteinte unilatérale
La pathologie touche le plus souvent une seule oreille (près de 90 % des cas) et, curieusement et sans que l’on puisse l’expliquer, l’oreille droite (60 %) plus que la gauche. L’asymétrie rend la microtie plus difficilement acceptable d’un point de vue esthétique. Dans certains cas, la microtie s’accompagne d’anomalies du massif facial (ensemble du squelette du visage, ndlr), constituant alors autant de syndromes malformatifs d’origine génétique. Plutôt masculine, on estime sa fréquence entre 0,4 et 8,3 cas pour 10 000 naissances.
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