Infections hivernales : 7 idées reçues à oublier

Quelques mauvais réflexes peuvent favoriser une infection, retarder un diagnostic ou la prise en charge d’une infection. Autant en finir avec certains préjugés…
Virus et bactéries peuvent contaminer nos animaux de compagnie, tout au long de l’année bien sûr, mais aussi en hiver pour des raisons spécifiques.
ERREUR N°1 – Vérifier s’il a de la fièvre en touchant sa truffe
Toucher sa truffe pour voir si elle est chaude n’a aucun intérêt car tout dépend de l’activité récente de l’animal, de la température extérieure, etc. Pour vérifier qu’il n’a pas de fièvre, enduisez l’embout d’un thermomètre de vaseline, relevez la queue de l’animal et enfoncez délicatement le thermomètre dans son anus, sur 2 centimètres. Une température entre 38 et 39 °C est normale, mais à partir de 39,5 °C, c’est de la fièvre et cela mérite un avis vétérinaire rapide. C’est une urgence vitale à partir de 41 °C. Pour autant, ne donnez jamais de paracétamol : ce médicament pour humain est mal toléré par nos animaux et peut même tuer un chat.
ERREUR N°2 – Surchauffer la pièce où il dort
Chiens et chats s’accommodent fort bien d’une pièce à 19 °C. Le problème, ce sont les courants d’air et l’humidité qui favorisent le développement de moisissures avec des allergies à la clé. Vivre dans un foyer surchauffé peut également favoriser la mue et donc la perte de son sous-poil d’hiver. Le contraste entre chaleur intérieure et extérieur glacial équivaut alors à un stress pour son organisme, et un animal fragile, avec une immunité moins performante, risque d’être la première victime des microbes en circulation.
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