Quand l’oubli devient maladie
Actuellement en France, un million de personnes environ souffre de la maladie d’Alzheimer et 250 000 nouveaux cas sont recensés chaque année. Un bilan dont les chiffres devraient augmenter compte tenu du prolongement de l’espérance de vie. Face à la cruauté d’une impossible guérison, l’entourage va devoir, de manière inconditionnelle, libérer les forces d’amour contenues dans leur cœur.
LE DÉBUT
Le soleil brillait sur la vie, lorsque les premières brumes firent leur apparition. Oh, pas vraiment de quoi s’inquiéter, juste quelques oublis çà et là répartis. Le fait de ne plus trouver les mots au beau milieu d’une explication, de se sentir subitement perdu dans un paysage habituel, d’oublier un rendez-vous important et cela de plus en plus fréquemment, tire le rideau sur une réalité qui semble peu à peu s’effacer.
LA PROGRESSION
Lentement, la mécanique se dérègle et s’enlise. Devenues incapables de capter les informations venues de l’extérieur, les fonctions cérébrales abandonnent leur rôle de transmetteurs.
ALZHEIMER, QU’EST-CE-QUE C’EST ?
Le professeur Bruno Dubois, neurologue à la Pitié-Salpêtrière, est l’un des cinq plus grands spécialistes du cerveau au monde. Directeur de l’unité INSERM neuro-anatomie fonctionnelle du comportement et de ses troubles, le professeur explique : “La maladie est due à la production anormale d’une protéine qui va se déposer dans le cerveau, entraînant une dégénérescence des neurones responsables de l’atrophie de certaines régions, en particulier de l’hippocampe, zone de la mémoire.”
LES SOLUTIONS
Outre la priorité accordée au maintien du malade soutenu dans son univers familier, l’aide d’un personnel soignant sera le bienvenu pour soulager la charge d’un quotidien devenu contraignant. De cette manière, les proches pourront garder au mieux l’esprit patient et le cœur disponible, ce dont le malade a le plus grand besoin. Le reste est l’affaire des médecins auxquels reviennent les traitements appropriés.
Les thérapies de soutien seront utilisées pour préserver la qualité de vie du patient : diététicienne, orthophoniste, ergothérapeute, kinésithérapeute ou ostéothérapeute. Les propositions d’activités annexes comme le jardinage, la peinture et la musique sont à mettre en avant le plus tôt possible. L’adhésion aux associations spécialisées permet aux familles de trouver l’aide et le réconfort nécessaires à l’équilibre de la mission poursuivie auprès du souffrant.
Pour plus de renseignements : www.fondationifrad.org
À LIRE :
Quel jour sommes-nous ? La maladie d’Alzheimer jour après jour, par Firmin Le Bourhis, éd. Chiron.
Alzheimer : le guide de l’accompagnant, par Mathilde Regnault, éd. Dangles.
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