La nécrose d’organe ou la mort cellulaire

necrose

Cœur, intestin, dent, rein, glande surrénale mais aussi hanche, orteil ou encore greffon…, nombreux sont les organes susceptibles de souffrir d’une nécrose, autrement dit d’une mort cellulaire.

La nécrose est un phénomène physiologique grave qui correspond à la mort cellulaire. On parle également de « nécrose à l’échelon supérieur » lorsqu’il s’agit des organes. D’une façon générale, elle se manifeste par une violente douleur.

Une dangerosité variable

Même si elles s’avèrent douloureuses, inesthétiques parfois, ou invalidantes, certaines nécroses sont moins problématiques que d’autres, comme la nécrose des dents que l’on peut remplacer (implant), la nécrose d’un seul des deux reins, la nécrose de la peau que l’on peut greffer ou encore de la hanche (prothèse de la tête fémorale). En revanche, tout se complique lorsque la nécrose touche un organe unique comme le cœur (infarctus du myocarde), l’intestin (infarctus mésentérique), les deux glandes surrénales ou encore un greffon qui n’est plus vascularisé.

Un arrêt de la vascularisation…

Le plus souvent, la nécrose est liée à un arrêt de la vascularisation par occlusion des artères nourricières. C’est la nécrose ischémique. Non irrigué et donc, non approvisionné en oxygène (hypoxie) ou en nutriments indispensables à sa vitalité, l’organe subit une destruction de l’ensemble des cellules qui le composent. C’est le risque, par exemple, lors de l’artérite des membres inférieurs, quand le sang n’arrive plus aux orteils que l’on doit alors se résoudre à amputer.

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