Jambes sans repos : entretien avec Ronald Mary

JAMBES SANS REPOS

Le syndrome des jambes sans repos, aussi appelé maladie de Willis-Ekbom, touche près de 10 % de la population française. Il se caractérise principalement par un besoin irrépressible de bouger les jambes. À l’heure actuelle, les recherches scientifiques n’ont pas trouvé comment guérir cette maladie. Dans l’ouvrage Le syndrome des jambes sans repos, co-écrit avec Marianne Houart-Bugnicourt, Ronald Mary, qui souffre de ce syndrome depuis 25 ans, partage tout ce qui l’a aidé à apaiser ses symptômes : adopter une hygiène de vie spécifique, avec notamment une alimentation anti-inflammatoire, des plantes médicinales et des compléments alimentaires adaptés.

Rebelle-Santé : Pourquoi avoir voulu écrire ce livre ?

Ronald Mary : Depuis que j’ai commencé à avoir des symptômes, j’effectue des recherches sur le syndrome des jambes sans repos. J’ai voulu regrouper dans un ouvrage toutes les pistes de solution trouvées. J’ai ensuite rencontré le Dr Jean-Marc Bugnicourt, médecin neurologue, qui a accepté d’apporter son éclairage et de valider mes propos. Marianne Houart-Bugnicourt, naturopathe, a pu aussi enrichir le livre.

Comment avez-vous su que vous étiez atteint de ce syndrome ?

Début 2000, j’ai commencé à avoir des symptômes curieux : des agitations dans les jambes. Je suis allé consulter plusieurs professionnels de santé, tous m’ont dit que je n’avais rien. Étant journaliste spécialisé dans les médecines complémentaires, j’en ai parlé à des médecins ouverts sur les médecines intégratives et la naturopathie. Verdict : on ne pouvait effectivement rien faire contre la maladie, mais on pouvait bien agir pour mon organisme.

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Abonnement 1 an

Magazine

À lire aussi

La protection de la nuit, un enjeu pour l’ensemble du vivant

Éteignez les lumières ! En France, la production de lumière artificielle a quasiment doublé en vingt ans. La pollution lumineuse devient un problème sérieux qui concerne l’ensemble du vivant. Médecins, scientifiques, biologistes, astronomes tirent la sonnette d’alarme pour faire valoir les bienfaits de la nuit. La lutte pour l’obscurité est devenue essentielle mais s’oppose à des traditions millénaires de culte de la lumière.

Un espoir pour les herboristes

Voilà bientôt 80 ans que les herboristes sont privés de statut et de diplôme officiel. À l’heure où les plantes médicinales sont de plus en plus plébiscitées, où de nouveaux marchés émergent, il serait temps que ce métier retrouve sa place et la reconnaissance qu’il mérite. Les travaux d’une mission sénatoriale apportent une petite lueur d’espoir. L’herboriste Michel Pierre nous aide à faire le point sur ce métier tandis que le sénateur Joël Labbé nous éclaire sur les résultats de cette mission d’information dont il est le rapporteur.