Je réduis le désherbage

L’essentiel à savoir
Les techniques de désherbage – qui se pratiquait déjà au Néolithique (-9 000 à -5 000 ans avant J.-C.) – ont constamment évolué : assolement, jachère, sarclage, rotation des cultures, tri des semences… L’utilisation massive des herbicides chimiques s’est répandue à partir de 1945. Elle est contestée depuis les années 1980 et, aujourd’hui, on observe des changements de pratiques.
Pourquoi désherber ?
Le désherbage est nécessaire pour éliminer ou limiter certaines plantes indésirables (appelées aussi « mauvaises herbes » ou adventices) car :
- elles concurrencent les plantes cultivées pour l’accès à la lumière, à l’eau, aux éléments nutritifs et/ou à l’espace (y compris sous terre), voire aux pollinisateurs. Elles peuvent être des hôtes ou des réservoirs pour les parasites et les maladies, et leur densité peut modifier le microclimat à l’échelle du couvert végétal (humidité excessive) ou induire des interactions perturbant la germination, la croissance…
- certaines d’entre elles ont des aptitudes de plantes pionnières : développement rapide et/ou précoce, résistance aux aléas climatiques, forte production de graines et dispersion importante. Ce sont de redoutables concurrentes, à contrôler sous peine d’une colonisation totale de la zone
- elles compliquent et augmentent le travail du jardinier (arrosage, cueillette…).
Par ailleurs, le désherbage répond à des critères esthétiques : jardin « propre », « soigné », zones homogènes, harmonieuses, valorisant les espèces cultivées.
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