Piqûres de tiques, faites un signalement et participez à la science

tiques

Ces dernières années, des scientifiques ont développé une application permettant de recenser les piqûres de tiques : « Signalement TIQUE ». Mise en service par INRAE, l’Anses et le Ministère des Solidarités et de la Santé, elle permet de signaler rapidement aux scientifiques les piqûres de tiques, qu’elles soient repérées sur un humain ou un animal. L’idée, une fois la piqûre signalée, c’est d’envoyer ensuite la tique pour analyse (en rappelant le numéro de signalement). Renfermez la tique dans un morceau de papier absorbant et collez-le avec du scotch sur une feuille de façon à ce qu’elle ne puisse pas s’échapper. Emprisonnée ainsi, la tique ne peut pas s’enfuir ni creuser pour sortir du papier. Il ne faut pas écraser la tique et c’est mieux de l’enfermer dans un morceau de papier absorbant plutôt que de la scotcher directement sur la feuille, car dans ce cas elle risque d’être inutilisable pour les chercheurs.

Envoyez-la ensuite sous enveloppe à :
CiTIQUE – Tous Chercheurs
Centre INRAE Grand Est-Nancy
Rue d’Amance, 54280 Champenoux
Vous aiderez ainsi les scientifiques dans leurs recherches.

N’hésitez pas à consulter le site www.citique.fr/participer/signaler-vos-piqures pour en savoir plus.

Abonnement 1 an

Magazine

À lire aussi

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

La Pandémie à l’heure du numérique

Muscler son esprit critique en philosophant reste le meilleur remède pour se prémunir face au flot d’informations qui nous submergent autour de la pandémie de Covid-19. La conscience des biais cognitifs et du fonctionnement de notre cerveau peut ainsi nous aider à mieux analyser ces informations, en identifiant les émotions qu’elles suscitent et les questions auxquelles elles répondent.