L’oligothérapie, entretien avec Laurence Kowalski

Rééquilibrer le terrain et soulager de nombreux maux, qu’ils soient aigus ou chroniques, par l’apport judicieux d’oligoéléments, c’est le but de l’oligothérapie, une pratique douce et efficace pour prendre soin de sa santé.
Entretien avec Laurence Kowalski, naturopathe oligothérapeute à Levallois-Perret et à La Rochelle.

Rebelle-Santé : Pourriez-vous me parler un peu de vous ?

Laurence Kowalski : Je suis naturopathe depuis 10 ans. Ma passion pour la santé au naturel me vient probablement de ma famille, en particulier de mon arrière-grand-mère maternelle qui tenait une herboristerie réputée à Nantes. Je me souviens bien de sa boutique. Les odeurs de plantes séchées, les bâtons de réglisse ou les gommes à l’anis en faisaient un lieu qui me ravissait. Très tôt, j’ai compris l’importance de prendre soin de son corps et de son esprit pour se sentir en harmonie. Après une carrière en entreprise, j’ai donc naturellement pris un virage professionnel pour me consacrer pleinement à la naturopathie, dont l’oligothérapie.

J’ai été formée principalement au CENATHO, école formidable sous l’enseignement du regretté Daniel Kieffer, naturopathe exceptionnel et grand enseignant spirituel. L’oligothérapie fait partie des fondamentaux dans l’accompagnement d’une gestion de terrain. Nous mangeons plusieurs fois par jour pour aller chercher ces micro-nutriments indispensables à la vie. Leur rôle est essentiel dans l’équilibre humain, malgré leur poids infime. Ils sont, comme on dit dans notre jargon, à l’état de « trace ». Issus du monde minéral, j’aime à penser qu’ils sont comme des poussières d’étoiles qui nous permettent de briller.

Qu’est-ce que l’oligothérapie ?

C’est l’utilisation des oligoéléments à des fins thérapeutiques, que ce soit pour rééquilibrer le terrain ou pour faire face aux symptômes liés à des dysfonctionnements de l’organisme.

Un oligoélément est un minéral présent à des doses infimes dans l’organisme : moins d’1 mg par kg de poids corporel.

On les connaît plus ou moins bien. Le magnésium ou le zinc, par exemple, sont très plébiscités, mais il y en a beaucoup d’autres, moins connus, comme le manganèse ou encore le germanium, qui ont pourtant de nombreuses vertus thérapeutiques.

On distingue deux types d’oligoéléments : ceux dits « essentiels », au nombre de 12, indispensables au métabolisme, dans les réactions biochimiques principalement, qui ont un rôle physiologique précis. Par exemple : le cuivre, le fer, le sélénium, l’iode, le soufre, le molybdène, le cobalt, le manganèse, le zinc. Ce dernier, par exemple, est impliqué dans plus de 200 réactions. Une carence en l’un ou l’autre de ces oligoéléments peut entraîner un défaut structurel et/ou fonctionnel qui sera corrigé par l’apport de cet oligoélément.

La deuxième catégorie d’oligoéléments comporte ceux dits « non essentiels ». Ils ne possèdent pas d’activité physiologique connue et ont pourtant des propriétés thérapeutiques indiscutables. L’argent ou le lithium, par exemple. Le premier est un puissant antibactérien tandis que le second est reconnu pour réguler le système nerveux (anxiété, sommeil…).

L’oligothérapie présente l’avantage d’être une solution naturelle très bien tolérée. C’est une manière douce, mais profonde, de soutenir notre organisme, avec très peu de contre-indications.

Fondé en 1998 par Sophie Lacoste, journaliste passionnée par les plantes et leurs bienfaits, Rebelle-Santé est un magazine totalement indépendant. Chaque article est soigneusement rédigé par humain spécialisé dans le sujet. Rebelle-Santé ne pratique pas la publicité déguisée. 

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