Ces animaux qui nous font du bien

Utilisés autrefois comme des objets de service employés aux travaux des champs ou affectés aux tâches les plus rudes, les animaux étaient considérés en fonction de leur rendement. Selon les couches sociales où ils intervenaient, ils devaient obligatoirement payer de leur individualité l’intérêt qui leur était porté. Mais les mentalités ont évolué : grâce au progrès, les bêtes qu’ils étaient sont devenues, pour une part, des animaux de compagnie et, pour une autre, des espèces protégées.

Le monde d’aujourd’hui, fort de son évolution, offrirait-il un paradis aux animaux ? Inutile de nous voiler la face, regardons plutôt ensemble ce qu’il en est. Nous y verrons les deux aspects de l’esprit humain avec l’insoutenable réalité d’une cruauté dont on a du mal à parler et la merveilleuse coopération homme-animal, conséquence du respect et de l’amour partagés.

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

À lire aussi

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.