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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Isothérapiques

Et si vous fabriquiez vous-même vos médicaments homéopathiques ?

Retour aux sources : les pionniers de l’homéopathie fabriquaient leurs médicaments sur place, c’est-à-dire dans les cabinets médicaux, à l’hôpital, sur les champs de bataille… Autant dire que ce n’est pas si compliqué. Et c’est utile, surtout quand on fabrique des remèdes introuvables ou… interdits.

Aujourd’hui, rares sont ceux qui contestent l’efficacité de l’homéopathie et rares sont ceux qui ne savent pas que l’homéopathie soigne selon les principes de doses infinitésimales (au point que l’expression “à doses homéopathiques” est passée dans le langage populaire) ou que l’homéopathie est un médicament qui soigne ce qui lui ressemble (d’où la racine homéo).

Les grands principes théoriques

Au cours de ses recherches et des soins qu’il prodiguait, le Dr Hahnemann a élaboré, au début du XIXème siècle, les 3 principes majeurs de l’homéopathie :

  1. “Similia similibus curentur” : les semblables soignent les semblables. Ainsi COFFEA, haute dilution de café, soignera les symptômes liés à l’énervement, similaires à ceux qu’aurait pu donner le café lui-même.
  2. La dilution : les médicaments homéopathiques sont fortement dilués au point que l’on ne retrouve plus la substance active. En fait, les “messages” restent dans le médicament qui agit sur les cellules malades.
  3. La dynamisation : en cours de fabrication, les médicaments sont dynamisés, c’est-à-dire secoués vivement, ce qui augmente leur efficacité.

Selon de récentes recherches, les médicaments homéopathiques ne soigneraient pas comme les médicaments classiques selon un principe chimique mais selon un principe physique : la longueur d’onde d’une molécule modifie ou rééquilibre les structures des molécules au niveau des atomes et des électrons.

L’isothérapie

Branche de l’homéopathie, l’isothérapie ne soigne pas un mal par une substance qui aurait généré les mêmes troubles mais soit :

  • par la substance qui a généré les troubles (exemple : je suis allergique au pollen de bouleau, je prends un isothérapique de pollen de bouleau),
  • par un tissu ou une sécrétion ou toute autre substance issue de l’organisme malade (exemple : je souffre d’angine, je prends un isothérapique d’un prélèvement de gorge).

En résumé :

  • l’hétéro-isothérapie : la souche-mère est la cause de la maladie (pollen, poussière, parasite, etc) ;
  • l’auto-isothérapie : le remède est fabriqué à partir d’une souche-mère prélevée directement (urine, sang, mucosité, peau…) sur le malade lui-même.

En France, les auto-isothérapiques sont interdits à la vente et à la fabrication depuis 1999.

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