Protégeons le bois mort !

Un conseil inhabituel : pour développer la vie au jardin, conservez le bois mort !

Dès qu’un arbre meurt ou que des branches tombent, notre premier réflexe est de ramasser, de brûler… bref, de faire place nette. Or, ce nettoyage intégral n’est pas souhaitable, il est même déconseillé dans un jardin bio. Le bois mort est un élément des cycles naturels. Le faire disparaître prive le jardinier de précieux auxiliaires.

A quoi sert le bois mort ?
Réservoir de nourriture, abri, lieu de reproduction, fourniture de terreau… la liste est longue ! Le bois mort est tout d’abord colonisé par des champignons lignivores, comme la pourriture blanche, ou des champignons plus gros (les amadouviers par exemple) ou des insectes xylophages qui attaquent uniquement le bois mort et donc ne constituent pas un danger pour les arbres vivants ou les légumes.
Ensuite, ce sont les détritivores qui interviennent, dès que le bois est vermoulu, décomposé et donc plus tendre : champignons, insectes et bactéries sont à pied d’œuvre.

Du terreau à la pelle !
Une fois le bois bien décomposé, il fournit un excellent terreau ; en mélange avec du compost, il y a là de quoi améliorer les propriétés des sols tant sur le plan de la richesse en éléments nutritionnels que sur le plan de la structure.

Tout bois mort n’est pas bon à garder
Conserver trop de bois mort peut avoir un effet contraire. Ainsi, certains insectes, les sclolitides, se développent de façon excessive et, finalement, finissent par s’attaquer aux arbres en bonne santé.

L’intégralité de l’article d’Angela David dans Belle-Santé n° 69.

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