Maladie de Parkinson : un nouvel espoir

Des scientifiques de Chicago ont mis au point deux peptides qui, administrés par voie nasale chez des souris, ralentissent la destruction des neurones dopaminergiques, ceux qui sont victimes d’inflammation chronique en cas de maladie de Parkinson. Jusqu’à présent, le traitement le plus fréquemment utilisé pour limiter les symptômes de la maladie de Parkinson vise à combler le déficit en dopamine, mais il provoque de nombreux effets secondaires et ne s’oppose pas à la destruction des neurones. Cette récente étude représente donc un espoir important qui fait conclure à son auteur principal, le professeur Kalipada Pahan, dans la revue Nature Communications : « Si ces résultats peuvent être répliqués chez des patients, cela serait une avancée remarquable dans le traitement de ces troubles neurologiques dévastateurs. »

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Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.