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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Ce que l’on fait subir aux animaux

En ouvrant le dernier magazine « Science et santé », la revue de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), je me suis arrêtée sur une photo. Des cochons jetés dans une grande fosse, tentant en vain de s’agripper et de se retenir à la paroi lisse, avec cette légende : « En raison des risques importants pour les humains, un million de porcs ont été abattus en Malaisie. »
En couverture du magazine, un gros titre « Virus émergents : comment garder le contrôle ? ».
Mais oui, tous ces animaux élevés intensivement dans des conditions immondes risquent de nous transmettre des virus mortels, de créer des épidémies dramatiques… H1 N1, vache folle, H5 N1, et j’en passe… Jusqu’ici, rien de grave, ces virus n’ont fait que servir d’alibis à l’industrie pharmaceutique pour fourguer un maximum de vaccins ou de médicaments achetés par les États (naïfs ou complices ?) à coup de millions. Et on a vu des élevages entiers massacrés, soupçonnés de pouvoir nous contaminer !
On a tué des vaches, des moutons, des poulets, des canards par millions, des porcs, dans des conditions toujours abominables, comme ils sont élevés. Et ça continue.
Je tourne encore quelques pages. Une photo avec des casiers en grillage où sont entassés des poulets comme on aurait rangé des dizaines de paires de chaussettes, et cette légende : « La faune aviaire est un inépuisable réservoir de virus extrêmement pathogènes pour l’homme ».
Je n’ai pas envie de lire ce que les scientifiques pensent de tout ça et comment ils vont faire pour trouver de nouveaux vaccins, de nouveaux antidotes à ces virus directement issus de la barbarie humaine et dont les « dégâts » sont directement attribués aux animaux. Car oui, ce sont eux que l’on considère comme coupables !

Et si nous prenions un peu de recul ? Peut-on justifier ce que sont capables de faire les humains aux animaux ?
Comment pouvons-nous nous permettre tout ça ? Évidemment, nous ne sommes pas dans les abattoirs, et nous avons vite fait de ne pas nous sentir directement concernés… Comme de ne jamais imaginer que ce morceau de viande dans notre assiette avait autrefois des pattes et des plumes, ou des poils… C’est tellement plus facile.
Mais voilà, il semblerait que la prétention humaine et le manque de respect pour ce qui nous entoure, faune et flore, finissent par se retourner contre nous.

J’ose une plongée dans la lecture de l’article. Pour Arnaud Fontanet, chef de l’unité Épidémiologie des maladies émergentes à l’institut Pasteur de Paris, « La définition noble du virus émergent, c’est le virus qui passe la barrière des espèces pour s’en prendre à l’homme. »
Les animaux ne seraient-ils pas en train de nous rendre la monnaie de nos pièces ?

Celles et ceux qui n’ont pas encore vu « La Santé dans l’assiette » (www.jupiter-films.com/) ne savent peut-être pas encore que plus on mange de protéines animales, plus on a de cancers et de maladies cardio-vasculaires !
Alors, oui, il serait temps de réfléchir, de voir la réalité en face, sans peur, juste avec conscience et, pour commencer, de manger différemment. Essayons de mériter notre statut d’êtres pensants ! Cessons de nous voir en êtres supérieurs ! Et ne nous laissons pas gagner par la peur. Réfléchissons ! Remettons-nous en cause et changeons !

Retour au sommaire de Rebelle-Santé n° 162

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