Fukushima : la faune et la flore en présentent les stigmates

La catastrophe de Fukushima, en mars 2011, reléguée au passé ? Pas vraiment ! Car les Japonais découvrent aujourd’hui avec stupeur que de nombreux végétaux présentent des anomalies curieuses en rapport avec des mutations génétiques. La faune n’est pas épargnée, en particulier les poissons et les batraciens. Autant de données qui ne présagent rien de bon pour les années à venir, pour les hommes et les autres animaux soumis aux radiations.

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.