Un Tchat pour les maladies rares

On appelle maladies « rares » celles qui touchent moins d’une personne sur 2 000 et on estime qu’il existe environ 7 000 maladies de ce type. En France, ces pathologies concernent plus de 3 millions de personnes et sont extrêmement diverses : infectieuses, auto-immunes, neuromusculaires… Dans 80 % des cas, elles sont d’origine génétique (ce qui ne signifie pas forcément héréditaires) et, dans les deux tiers des cas, elles sont graves et invalidantes. Les maladies dites « orphelines » (dont la plupart sont aussi des maladies « rares ») sont celles pour lesquelles il n’existe pas de traitement. Depuis le mois d’avril, tous les premiers lundis du mois, de 18 h à 19 h, Maladies Rares Info Services met en ligne son « t’chat ». Les internautes peuvent poser leurs questions en direct. Chaque session porte sur un thème particulier. La prochaine, le lundi 6 juin, aura pour sujet « Maladie rare et vie professionnelle : quelles solutions ? ». Pour intervenir en direct, connectez-vous au site Internet de Maladies Rares Info Services (www.maladiesraresinfo.org) le premier lundi du mois entre 18 h et 19 h et posez votre question. La réponse sera mise en ligne quelques instants plus tard. Si vous n’avez pas la possibilité de vous connecter lors du t’chat qui vous intéresse, vous pouvez poser votre question dans les deux semaines qui précèdent la date. Maladies Rares Info Services répond à vos questions par téléphone au numéro Azur 0 810 63 19 20 (prix d’un appel local depuis un poste fixe), le lundi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h et du mardi au vendredi de 9 h à 13 h et de 14 h à 18 h.

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Linky, le refus qui monte

Nous vous avons déjà parlé des compteurs communicants (1) en évoquant notamment les inquiétudes liées à leur impact sur la santé. Devant les interrogations des usagers et l’augmentation du refus de ces objets communicants, nous nous sommes intéressés aux acteurs du mouvement anti-Linky et aux solutions juridiques pour échapper à ces appareils aussi indiscrets que perturbants.