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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Neuf raisons d’apprécier sa dernière cigarette

  1. Yannick Noah dit dans son livre Secrets, etc. que le souffle, c’est la vie. « Quand ça ne va pas, arrêtez ce que vous êtes en train de faire et respirez profondément quatre ou cinq fois. Vous allez voir que ça va déjà mieux. »
    C’est le B-A-BA du yoga.
    Mais la suite, c’est du Yannick Noah pur jus : « Le fumeur qui me dit que la cigarette lui fait du bien me fait doucement rigoler. Car, lorsqu’il se prépare à en fumer une, que fait-il ? : il s’interrompt dans son activité, il allume sa cigarette et il respire profondément. C’est cette respiration qui lui fait du bien, même si elle est polluée par la fumée. »
    Voyez-vous, vous pouvez respirer profondément à chaque fois que ça ne va pas – et ceci même sans cigarette…
  2. La cigarette était un cadeau empoisonné des G.I. libérateurs après la deuxième Guerre Mondiale – cadeau de l’industrie du tabac aux héros de la nation qui, eux, alimentaient les marchés noirs de l’Europe avec leurs clopes. Pouvoir en griller une était alors un signe extérieur de réussite sociale.
    C’est ainsi que la consommation du tabac a pris un essor considérable au début des années 1950.
  3. La toxicité du tabac a rapidement été dénoncée par la recherche médicale, mais la machine à corrompre s’est mise en marche – avec un succès total : les gouvernements et leurs scientifiques de service ont laissé les cigarettiers agir librement pendant un demi-siècle et, aujourd’hui, l’OMS attribue 5,2 millions de morts dans le monde à la cigarette chaque année.
  4. Pendant des années, les femmes constituaient une ombre au tableau de chasse des cigarettiers. C’est leur « libération » qui a permis de combler ce retard : fumer en 1968 était un signe extérieur de l’émancipation des femmes. Aujourd’hui, elles rattrapent les hommes. C’est tout bénéfice pour l’industrie du tabac.
  5. Il y a des rumeurs qui disent que les cigarettiers auraient ajouté des substances addictives pour vous lier à jamais au tabac.
    Facile de décourager quiconque de vouloir arrêter avec un tel argument !!!
    Vous vous dites que, de toute façon, vous n’avez pas la force de lutter contre leurs drogues surpuissantes et c’est ainsi qu’ils vous mettent dans leur poche.
  6. Vous avez donc décidé de fumer votre dernière cigarette et je vous en félicite.
    Ne la jetez pas par la fenêtre, conduisez-la à la porte comme on y conduit un vieil ami qui vous quitte pour de bon : la cigarette ÉTAIT votre bonne amie, elle a contribué à votre bien-être pendant tant d’années. Elle vous a calmé, décontracté, ou alors éveillé, stimulé. Elle a participé à vos rencontres conviviales qui, sans elle, n’auraient pas eu la même ambiance. Remerciez-la pour les services rendus, tellement nécessaires dans toute une période de votre vie. Conduisez-la donc à la porte d’une manière cérémonielle. Si votre cendrier peut flotter, vous pouvez le poser sur la surface d’un fleuve qui l’emportera tranquillement vers d’autres rives, avec votre dernière cigarette à son bord.
    De toute façon, vous n’aurez plus besoin du cendrier…
  7. Ne dites JAMAIS que vous arrêtez de fumer. Non, dites que vous tournez une page, que vous goûtez la vie à pleins poumons, que tout vous réussit – comme ce tournant.
  8. Si vous êtes encore jeune, si vous ne voyez pas encore que le tabac vous fait du mal, persistez. Le mal n’arrive pas de suite : il faut fumer au moins 20 cigarettes par jour, et ceci pendant au moins vingt ans. Là, vous voyez les résultats, clairement.
  9. Dire à un jeune qu’il mourra plus tôt s’il continue à fumer ne sert à rien, parce que la mort, pour lui, c’est loin, très loin.
    Il y en a même qui ont trouvé cette riposte imparable : « CELUI QUI MEURT PLUS TÔT – EST MORT PLUS LONGTEMPS … »*
    Mais il y a quelque chose qui pourrait le convaincre, lui aussi, d’apprécier sa dernière cigarette: c’est votre exemple.

P.S. : dans la distribution bio, on trouve déjà des bonbons bio – qui vous donneront probablement des caries bio. Mais il y manque encore une cigarette bio. Pour solliciter des vocations, j’ai l’intention d’écrire un fascicule intitulé : « Le B-A-BA du tabac AB ». Sérieux !

* Autocollant allemand des années 1980

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