Histoire de consommation et de consomma(c)teurs

J’ai fait partie dans « mon jeune temps » d’une association de consommateurs (CSF) et je continue à discuter avec les clients du supermarché ; quand je vois des gens acheter des œufs pondus en batterie et autres… ça « passe » rarement. Hier, une femme m’a dit : « J’ai été privée de viande depuis l’enfance, alors maintenant que je peux m’en payer pour un prix dérisoire, j’en mange tous les jours, midi et soir. »

Quand je demande aux personnes si elles ont vu l’émission sur les produits qu’on nous fait avaler, elles me répondent : « Si on regardait tout ça, on ne mangerait plus rien. »

Alors, je boycotte tout seule depuis des années, en rêvant qu’un jour une voix s’élèvera des médias ou d’Internet qui, malgré les menaces de mort dont elle sera indubitablement victime, aurait le courage et la force de nous donner le top pour arrêter d’acheter tel ou tel produit, tous au même moment.

Nous, consommateurs, c’est nous qui avons le porte-monnaie, donc c’est nous les plus forts ! Non ?

Imaginez, nous pourrions faire disparaître les palmiers qui tuent les forêts d’Amazonie et les êtres qui y vivent !!! …

Je rêve, je rêve, parfois mes rêves se réalisent… »

Jeanne A. de Haute-Saône

Comme disait si bien Coluche : « Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent pas pour que ça ne se vende plus ! »

Magazine

À lire aussi

Alexandra et Amaury

C’est en découvrant le site de Nouv’elle Nature (site de conseils relatifs à la santé et au bien-être) que j’ai eu envie de rencontrer son auteur. Quelle ne fût pas ma surprise de rencontrer une jeune femme de 29 ans, Alexandra Charton ! Les textes sont tellement bien écrits et les propos tellement empreints de maturité que j’imaginais découvrir une personne riche d’une vie déjà bien entamée…