La faune ailée du jardin
Réussir une saison de jardinage, assurer la pérennité des espèces et maintenir la biodiversité, dépend largement de tout ce qui a des ailes !
Il ne s’agit pas de faire de l’entomologie ou d’être exhaustif tant sont nombreuses les espèces susceptibles d’être rencontrées au jardin. Connaître les principales espèceset leur mode d’alimentation suffit au jardinier pour agir. En effet, les insectes sont phytophages ou entomophages.
LES INSECTES PHYTOPHAGES
Ils consomment diverses parties des plantes en fonction des caractéristiques de leurs pièces buccales : les tissus des feuilles, la sève, les fleurs… L’exemple type est le puceron qui a un appareil buccal piqueur-suceur et aspire la sève des plantes.
Autre cas connu : les larves mineuses qui laissent des traces blanches sur les feuilles dont elles « broutent » le parenchyme chlorophyllien.
LES INSECTES ENTOMOPHAGES
Du côté des entomophages, on distingue les prédateurs dont les proies sont des insectes (par exemple, des coléoptères, dont le plus connu est la coccinelle, des chrysopes, des acariens…) et les parasitoïdes qui utilisent un insecte pour réaliser à ses dépens leur stade larvaire.
Un exemple : il existe un hyménoptère dont la femelle pond ses œufs dans la larve d’une mouche mineuse qui sert d’aliment ; les dégâts de la mineuse sont ainsi stoppés et il n’y a pas de naissance d’adulte. Cet exemple de lutte biologique contribue aussi à réduire les populations nuisibles.
LES INSECTES AU JARDIN, DISCRETS MAIS EFFICACES
Les insectes sont les principaux agents de la pollinisation, opération cruciale pour la survie de nombreuses espèces végétales.
En effet, la pollinisation permet :
> la reproduction sexuée donc la formation de fruits, graines et autres organes, associés largement consommés par les hommes et aussi source alimentaire d’animaux les plus divers.
> le brassage génétique et la fécondation croisée, sources de la diversité génétique. C’est la clé de la biodiversité nécessaire à la dynamique des écosystèmes.
Les insectes pollinisateurs sont principalement : les abeilles qui assurent 85 % du travail ; les bourdons, actifs très tôt en saison et très rapides, spécialistes de la pollinisation des légumineuses, ils contribuent aussi à celle des fraisiers, framboisiers, groseilliers, cassissiers, aubergines, tomates, poivrons. Le reste du travail est effectué par les abeilles solitaires ; les syrphes, mouches travesties en guêpes, qui supportent bien le froid, font une bonne part de la pollinisation dans les pays nordiques ; les papillons, eux, interviennent peu, ils préfèrent le nectar au pollen.
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