Alu : poison ou pas poison ?
C’est un communiqué envoyé aux journalistes par mail qui nous a alertés : l’Association Française de l’Aluminium n’a pas apprécié le contenu du livre de Virginie Belle (Éditions Max Milo) intitulé : « Quand l’aluminium nous empoisonne… Enquête sur un scandale sanitaire ». D’après ce mail, l’auteure serait de parti pris… Et les défenseurs de l’alu se portent aussi en défenseurs des organismes d’expertises nationaux, tellement réputés pour leur objectivité et leur indépendance (lire aussi « Santé, mensonges et propagande » de Thierry Souccar et Isabelle Robard)…
On peut sourire. Car si l’auteure, elle, n’a sans doute aucun intérêt économique à ce que soit vendu plus ou moins d’aluminium, que l’on en mette plus ou moins dans les vaccins ou ailleurs, qu’en est-il de l’Association Française de l’Aluminium ? Elle « rassemble les entreprises qui produisent en France de l’aluminium métal ou des alliages, des demi-produits en aluminium et alliages mécaniques et les filiales d’entreprises productrices qui distribuent ces demi-produits en France. » Autant dire qu’il s’agit des industriels de l’alu qui ont tout intérêt à ce que ne soit dit aucun mal du métal… d’ailleurs, leur courriel se termine par un manifeste de défense du pauvre aluminium car « l’image du matériau est néanmoins gravement et injustement agressée ». Snif… Ça donne envie de le lire, ce livre !
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