Au verger, délogez les intrus avant le printemps !
Pourquoi prendre le risque de laisser quelques insectes et champignons perturber le départ en végétation du verger ?
LES MESURES « CULTURALES » ESSENTIELLES :
– La taille de nettoyage appliquée à toutes les espèces fruitières. Elle supprime les rameaux qui dépérissent et ceux qui présentent des formes d’attaques ou des formes d’hibernation de parasites : pustules de tavelure, traces d’oïdium, chancre, fruits momifiés, pontes ou cocon de lépidoptères, nids de chenilles…
– Le brossage des écorces pour les débarrasser des lichens et mousses qui peuvent abriter des indésirables ; bien entendu, s’il y a du gui, aucune hésitation ; ce parasite entraîne un affaiblissement et la mort de l’arbre puisqu’il détourne la sève ; il en va de même pour les cochenilles.
– La désinfection passe par le brûlage de tout organe suspecté d’être porteur d’inoculum fongique (tavelure) ou bactérien (chancre), ou encore de formes hivernantes d’insectes (pontes le plus souvent).
– Pour les feuilles, si le verger présentait l’an dernier un bon équilibre parasitaire*, inutile de déclencher des opérations de grande envergure ; quelques précautions suffiront : épandez un peu de lait de chaux sur le tapis de feuilles, remuez-les pour aérer la masse et broyez-les en passant la tondeuse.
Ensuite, pulvérisez un jour de beau temps une décoction de prêle et de feuilles de noyer ou du purin d’ail.
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