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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Quelques millions de litres de solutions hydro-alcooliques plus tard…

Il y a plus d’un an dĂ©jĂ , je vous prĂ©sentais une Ă©tude sur la possibilitĂ© de transmission du Covid par les surfaces infectĂ©es. Cette Ă©tude a Ă©tĂ© menĂ©e dans un hĂ´pital du New Jersey. Les prĂ©lèvements sur toutes les surfaces dans toutes les zones de l’hĂ´pital, y compris dans les lieux recevant des personnes atteintes du Covid, ne contenaient pas trace ou presque du virus Sars-Cov-2. Dans ce lieu pourtant hautement contaminant, seulement 0,5 % des prĂ©lèvements sur les surfaces Ă©taient “positifs” au virus. Aujourd’hui, grâce Ă  une recherche menĂ©e par l’UniversitĂ© de l’Utah, on sait pourquoi la maladie ne se transmet pas par contact – mais par les micro-gouttelettes expirĂ©es par les personnes contaminĂ©es – et qu’on ne retrouve pas le virus sur les surfaces, qu’elles soient en bois, en verre ou en plastique (il y a deux ans, on pensait que le virus pouvait y rester plusieurs jours…). En fait, c’est grâce aux mucines, des protĂ©ines de notre mucus (dans notre salive) qui sont Ă©vacuĂ©es en mĂŞme temps que le virus et qui l’emprisonnent et le dĂ©truisent au moment du « sĂ©chage Â», c’est-Ă -dire en quelques secondes ou quelques minutes seulement. MĂŞme les postillons envoyĂ©s Ă  50 km /heure par les Ă©ternuements d’un malade du Covid, une fois qu’ils ont atterri sur le miroir de la salle de bain ou dans ses mains (ou n’importe oĂą ailleurs), deviennent très vite inoffensives. Ce serait bien que les AutoritĂ©s diffusent ce genre de message rassurant entre deux pubs pour les gestes barrières ou la vaccination.

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Pour nous prĂ©munir du risque de nouvelles pandĂ©mies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversitĂ© et la Covid-19 relève du surrĂ©alisme, pas de la science Â», dĂ©clarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandĂ©mies rĂ©unit ces entretiens dans une enquĂŞte passionnante qui explique comment la dĂ©forestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandĂ©mie de Sars-CoV-2 Ă©tait prĂ©visible, mais elle en annonce d’autres.

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

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