Quelques millions de litres de solutions hydro-alcooliques plus tard…
Il y a plus d’un an dĂ©jĂ , je vous prĂ©sentais une Ă©tude sur la possibilitĂ© de transmission du Covid par les surfaces infectĂ©es. Cette Ă©tude a Ă©tĂ© menĂ©e dans un hĂ´pital du New Jersey. Les prĂ©lèvements sur toutes les surfaces dans toutes les zones de l’hĂ´pital, y compris dans les lieux recevant des personnes atteintes du Covid, ne contenaient pas trace ou presque du virus Sars-Cov-2. Dans ce lieu pourtant hautement contaminant, seulement 0,5 % des prĂ©lèvements sur les surfaces Ă©taient “positifs” au virus. Aujourd’hui, grâce Ă une recherche menĂ©e par l’UniversitĂ© de l’Utah, on sait pourquoi la maladie ne se transmet pas par contact – mais par les micro-gouttelettes expirĂ©es par les personnes contaminĂ©es – et qu’on ne retrouve pas le virus sur les surfaces, qu’elles soient en bois, en verre ou en plastique (il y a deux ans, on pensait que le virus pouvait y rester plusieurs jours…). En fait, c’est grâce aux mucines, des protĂ©ines de notre mucus (dans notre salive) qui sont Ă©vacuĂ©es en mĂŞme temps que le virus et qui l’emprisonnent et le dĂ©truisent au moment du « sĂ©chage », c’est-Ă -dire en quelques secondes ou quelques minutes seulement. MĂŞme les postillons envoyĂ©s Ă 50 km /heure par les Ă©ternuements d’un malade du Covid, une fois qu’ils ont atterri sur le miroir de la salle de bain ou dans ses mains (ou n’importe oĂą ailleurs), deviennent très vite inoffensives. Ce serait bien que les AutoritĂ©s diffusent ce genre de message rassurant entre deux pubs pour les gestes barrières ou la vaccination.