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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Cultivez sous châssis !

Dans un coin de jardin, semez et repiquez sans craindre le froid

Faire ses plants, récolter plus tôt, diversifier les cultures, voici quelques bonnes raisons pour tester la culture sous châssis. Et nul besoin d’être expert pour se lancer !

Cette méthode de culture est d’autant plus utile que les hivers sont froids et les printemps tardifs, que les sols sont lourds et se réchauffent lentement.

OÙ METTRE LE CHÂSSIS ?
Idéalement exposé au sud et contre un mur (1) pour bénéficier au maximum de la chaleur solaire et être abrité du vent. Mais l’exposition sud-est est tout à fait acceptable, voire recommandée en climat doux ou méditerranéen, vous éviterez ainsi les « coups de chaud », surtout si vous oubliez d’ouvrir le châssis.

DEUX POINTS CLÉS POUR VOTRE INSTALLATION
=> Prévoyez un dénivelé pour l’écoulement de l’eau et, en sol humide, une couche « drainage » (gravier grossier sur 15 cm environ puis gravier fin sur 10 cm environ).
=> Pensez à l’ergonomie : pour travailler confortablement, la largeur du châssis doit être proche de la longueur de vos bras.

Si vous avez déjà un châssis, c’est l’occasion d’en vérifier l’état et de le réhabiliter si besoin . Dans le cas contraire, deux options : l’acheter ou le fabriquer. La fabrication est simple (voir l’article de Moune) et elle a des avantages : choix des dimensions, réutilisation de matériaux et belle occupation en ce dernier mois d’hiver.

IL Y A CHÂSSIS ET CHÂSSIS !
Tous sont utilisés comme pépinière, ils servent à semer, repiquer des plants de fleurs ou de légumes et aussi à abriter des semis ou des plants en pots. L’intérêt est de protéger des basses températures et surtout de hâter les cultures.
Tous les châssis permettent d’utiliser la chaleur solaire de façon écologique.
Ce qui différencie les châssis, c’est la production de chaleur par la fermentation de la « couche ». On parle de couche chaude ou de couche froide (2).

L’ART DE GÉRER LE MICROCLIMAT À L’INTÉRIEUR DU CHÂSSIS
Il repose sur une surveillance régulière des variations du microclimat sous châssis. Ce microclimat dépend du soleil (producteur de chaleur et de lumière), de la couche source de chaleur, et des plants qui augmentent d’autant plus l’humidité de l’air du châssis qu’ils se développent.

(1) Les murs, pendant la nuit, réchauffent leur voisinage avec la chaleur solaire accumulée au cours de la journée.
(2) Certains parlent aussi de couche tiède.

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