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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

De belles roses bio

C’est facile !

Le jardinage bio, c’est aussi pour les roses ! Une bonne variété au bon endroit, ajoutez une taille, des soins adaptés et réguliers... et le tour est joué !

La rose bénéficie à la fois d’une grand popularité et d’une image de fleur sophistiquée et fragile qui peut faire hésiter les amateurs à se lancer dans la culture biologique et faire craindre aux jardiniers bio un résultat trop aléatoire. Globalement, la culture biologique des rosiers en elle-même est simple. Par contre, ce qui est mal vécu, ce sont les problèmes sanitaires qui nuisent à l’esthétique du feuillage et des fleurs, à la floraison, voire à la longévité du rosier.
Alors, peut-on vraiment obtenir de belles roses en jardinant bio ? Voici une question à traiter pour permettre à de nombreux jardiniers de profiter sereinement des roses de l’été. À l’occasion, rappelons rapidement les principales conditions de culture pour avoir des rosiers en forme !

DEUX AXES CLÉS POUR DES ROSES BIO, AU JARDIN OU EN POTS
L’ennemi n° 1 du jardiner bio, c’est le problème sanitaire, maladies ou parasites. Il faut surveiller, anticiper et ne pas se laisser déborder. Alors, pour maintenir le cap, il reste à choisir les variétés adaptées, et les traitements bio et les auxiliaires appropriés à utiliser correctement et au bon moment !

1. UNE SÉLECTION VARIÉTALE EFFICACE
La passion pour cette fleur a conduit très tôt à un travail de création variétale orienté, d’une part sur l’esthétique, les caractéristiques de la floraison (remontante ou non, abondante, parfumée…), l’adaptation au climat et, d’autre part, le comportement vis-à-vis des problèmes sanitaires.
Parmi les 40 000 variétés de rosiers sur le marché, certaines sont reconnues comme résistantes aux maladies, et sont commercialisées sous un label ; d’autres sont signalées comme peu sensibles aux maladies dans leur fiche descriptive. Choisir une de ces variétés est le premier pas pour des roses bio faciles !

2. DES TRAITEMENTS APPROPRIÉS AU BON MOMENT
En dehors de la chlorose qui apparaît dans des situations particulières (sols calcaires ou très lourds), ce sont surtout les maladies fongiques qui désespèrent l’amateur de roses : maladies des taches noires ou marsonia, l’oïdium, et la rouille. Parfois, le feuillage se couvre d’une « pellicule » noire, c’est un champignon opportuniste, la fumagine, qui indique un affaiblissement de la plante liée à une attaque de parasites, le plus souvent (pucerons, cochenilles…). La lutte contre ces maladies consiste surtout en actions préventives concernant les conditions de culture tout autant que la plante.

=> Ce qu’il faut faire absolument : limitez l’apport d’azote, arrosez uniquement au pied, supprimez et brûlez systématiquement tout organe atteint, pulvérisez régulièrement en saison du purin de prêle (1), traitez tôt pour éviter de se faire « déborder ».
En cas de très forte pression des maladies l’an dernier, dès que les conditions sont favorables aux champignons, misez sur le rôle préventif très efficace de la bouillie bordelaise, faites une ou deux pulvérisations sur toute la plante. Malgré les effets négatifs du cuivre sur la faune du sol, cette stratégie réduira les dégâts cette année et surtout l’inoculum pour le futur ; son usage doit rester limité.

CULTIVER DES ROSES BIO ET UN PEU PLUS
Comment le jardinier bio amateur de roses peut-il s’impliquer davantage dans une démarche « bio » voire de développement durable ?
> Tout d’abord en achetant des rosiers bio.
> La culture se fait sans apport d’engrais, de pesticides, sans dépenses énergétiques liées à du chauffage ou à de l’éclairage.
> En privilégiant la production locale et les circuits courts. Il existe des producteurs de rosiers dans toute la France !

(1) Il agit en renforçant les défenses de la plante.

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