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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

De l’huile de rose…

… à faire soi-même

Et gagner en autonomie, pour la beauté de sa peau !

Le mois dernier, je vous avais promis de continuer mon voyage vers le Sud. Mais je n’arrive pas à quitter Longo Maï. Vous vous souvenez, cette communauté qui a fait le choix de l’autogestion depuis plus de 40 ans ? Je vous ai déjà parlé de ce lieu de vie, de réflexions, d’engagements, en racontant les parcours de Roman, réflexologue et de Marion, naturopathe, qui vivent à Longo Maï.
Christine et Lourdes, dans la communauté de Longo Maï, fabriquent des extraits à base de plantes et elles ont accepté de me livrer quelques secrets. Je suis restée trois jours avec elles, comme une jeune apprentie, et elles m’ont expliqué, avec patience, toutes les étapes de la production d’huile de rose. Et quand je suis rentrée chez moi, je l’ai faite moi-même. Je voulais partager ça avec vous.

La cueillette

D’abord, il faut cueillir les pétales de roses… Mais pas n’importe lesquels ! Il faut trouver des roses parfumées. Quelques exigences s’imposent : que les roses ne soient pas traitées, qu’elles poussent, si possible, sur des rosiers anciens et les cueillir le matin, avant le lever du soleil. Voilà, on se lève tôt.
Nous remplissons notre petit sac en tissu de pétales. Il est important de choisir un sac en tissu pour bien préserver l’odeur. Nous rentrons à la maison : une bouteille d’huile de sésame désodorisée et quelques bocaux nous attendent sur la table.

Et la macération

Mettez les pétales dans un des bocaux, il faut remplir le bocal (d’1 ou 1,5 litre) au quart environ, ensuite vous complétez avec de l’huile, et la première étape est terminée. N’oubliez pas de mettre la date sur le bocal avant de le placer dans un lieu qui peut voir le soleil trois ou quatre heures par jour.
Attendez une semaine, puis filtrez l’huile et mettez-la dans un autre bocal. Remettez des pétales de roses frais dans le premier bocal et versez l’huile que vous avez filtrée précédemment. Attendez encore une semaine et recommencez.
Pour chaque bocal, faites de même : vous attendez une semaine, vous filtrez, puis vous mettez de nouveaux pétales et vous remettez l’huile. Faites cela à quatre reprises. La dernière fois, filtrez avec un tissu fin et ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle de géranium. Attendez encore deux jours. Et voilà : l’huile de rose est prête.

Moi, je l’utilise chaque jour. D’abord je nettoie mon visage avec de l’eau de rose (que j’achète bio), ensuite je mets un peu d’huile de rose… Et c’est parfait ! Merci Christine, merci Lourdes. Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre de vous.

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Depuis trois mois, nous naviguons ensemble dans un « bateau de naturopathie » niçois… Aujourd’hui, je vous emmène vers les Alpes-de-Haute-Provence à la découverte d’autres thérapeutes, mais aussi d’un endroit particulier : Longo Maï.

Article écrit avec la collaboration d’Alain Desgranges

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