Dans notre civilisation occidentale, la mort est très souvent un sujet tabou que l’on évite soigneusement d’aborder. Comment parler d’un tel sujet macabre ? Et si l’on considère la mort d’un point de vue matérialiste, pourquoi en parlerait-on, puisque tout s’arrête, puisqu’il n’y a rien « après » ?
Mais est-ce cela, la mort … ?
A l’heure où l’on débat sur les conditions de la fin de vie en France,
quel regard portons-nous sur la mort en général, et sur notre propre mort ?
Comment pouvons-nous faire aujourd’hui un chemin de conscience autour de ce mystère, que toutes les civilisations ont toujours cherché à approcher et à comprendre ?
Où trouvons-nous des réponses à nos questions qui cherchent à apporter un sens spirituel à ce grand passage que va vivre tout être humain à la fin de son chemin sur terre ?
Une vie humaine est bien plus vaste que ce que l’on peut voir et percevoir sur terre.
Et si la mort était aussi porteuse d’espérance, de lumière, de vie ?
Qui étais-je avant
Que serai-je après
ce bref parcours de vie
encerclé de mystère ?
Andrée Chédid
Le regard offert par l’Anthroposophie et les apports de Rudolf Steiner permet d’entrevoir une lumière et d’ouvrir une porte sur cet invisible, sur ce passage du seuil, qui va faire vivre au défunt une biographie, non plus terrestre, mais cosmique.
Cette approche permet aussi de se relier plus consciemment au monde des défunts, en les percevant pleinement vivants dans la sphère de l’esprit.
La conférence que je vous propose portera sur ce passage du seuil et la vie de l’âme après la mort dans les sphères planétaires.
La mort, dans la douleur qu’elle engendre pour ceux qui restent sur terre, est aussi une leçon de vie.