Maladie de Crohn
[color=#BF00BF]Demande d’une lectrice parue dans la revue de février 2013 (n° 152) sous la rubrique des lecteurs en détresse. Cette personne n’a pas Internet mais vous pouvez lui donner des conseils, nous lui transmettrons avec plaisir.
Maryse[/color][i]Mon fils de 53 ans a une maladie auto-immune rare : la maladie de Crohn. Connaitriez-vous des remèdes pour le soulager ? Pas pour guérir puisque cette maladie ne se guérit pas. Merci à tous ceux qui pourraient lui venir en aide. [/i]
Mme M. de DordogneA Madame M. de Dordogne concernant la maladie de Crohn
Bonjour,
Je souhaite répondre à votre courrier au sujet de la maladie de Crohn de votre fils de 53 ans. Je voulais apporter mon témoignage. J’ai le même âge que lui et j’ai également été touchée par cette maladie à l’âge de 37 ans. Je ne connais pas le niveau d’atteinte de la maladie chez votre fils, mais je compatis bien sûr.
Aujourd’hui, je vais bien et cette maladie a changé ma vie. Elle m’a obligée à m’arrêter de travailler, à retourner chez mes parents avec mes 2 enfants car j’étais divorcée, à me battre contre ses effets, bref, elle a été un véritable Tsunami dans ma vie.
Pour m’aider à me battre, j’ai fait confiance à une Sophrologue qui m’a ouvert un univers que je ne connaissais pas. J’ai fait quelques séances individuelles et collectives avec des personnes atteintes de cancer. Nous conversions avec nos cellules, notre corps, notre être profond, ce qui m’a permis d’améliorer mon état au point que ma gastro-entérologue n’en revenait pas : au bout de 3 mois la coloscopie montrait une nette amélioration. Il a été plutôt difficile d’expliquer à ce médecin que la sophrologie m’avait aidée, et j’ai quand même poursuivi mon traitement de Pentasa pendant 2 ans.
Puis j’ai repris des études, j’ai déménagé avec mes enfants, changé de travail et d’horizon. Une deuxième gastro-entérologue m’a parlé de « rémission ». Mais j’avais envie d’entendre « guérison ». Alors je me suis considérée comme guérie de cette maladie.
Mon corps et tout mon être avait parlé à travers cette maladie auto-immune, c’est-à-dire d’auto-destruction. Maintenant je peux remercier cette maladie qui m’a aidé à ouvrir les yeux. Je suis devenue à mon tour Sophrologue Naturopathe et mon regard sur la maladie a complètement changé.Une phrase m’interpelle dans votre courrier : « pas pour guérir puisque cette maladie ne se guérit pas ». Personne ne peut savoir si une maladie ne se guérit pas. Si vous le voulez bien, transmettez à votre fils de ma part ce petit message : « ne te considère pas comme condamné par cette maladie, garde l’espoir d’aller mieux, essaie de comprendre ce que cette maladie est venue faire dans ta vie et accepte d’être aidé dans ta recherche. Je t’embrasse et te souhaite tout le courage nécessaire. »
Pour vous, sa maman, je vous souhaite également du courage. Je n’en avais pas conscience à l’époque mais je suppose qu’il en a fallu beaucoup à mes parents pour supporter cette situation. Gardez espoir. Je vous embrasse. Si vous avez besoin de parler, n’hésitez pas, ça fait du bien.
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