Pilules de 3ème et 4ème générations
[b]Pilules de 3e et 4e générations : on se moque de nous ![/b]
50 % des pilules utilisées en France sont de 3e génération, vous savez, celles qui augmentent le risque d’accidents cardio-vasculaires… En France, on a récemment commencé à parler de ces petits comprimés quand une patiente handicapée à 65 % après un AVC a porté plainte. Aux Etats-Unis, plus de 13 000 plaintes ont déjà été déposées contre les laboratoires qui vendent ces pilules. Qu’apportent-elles de plus que leurs ancêtres ? Rien, elles vous empêchent de tomber enceinte tout pareillement, mais avec des hormones aux effets secondaires plus dangereux. Pourquoi ces médicaments ont-ils obtenu une autorisation de mise sur le marché ? Parce que leur brevet plus récent permettait aux laboratoires qui les commercialisent d’en garder l’exclusivité peut-être ?
Tant que l’affaire n’a pas été relayée par les médias, une femme sous pilule sur deux a avalé chaque jour sa dose dangereuse, avec la bénédiction de notre système de santé (c’est la haute autorité de santé – HAS – qui indique les posologies des médicament et l’Agence Nationale de Sécurité de Médicaments qui donne les AMM – autorisations de mise sur le marché). Aujourd’hui, la HAS recommande de revenir aux première et deuxième générations de pilule et la Ministre de la Santé s’engage : elle promet un déremboursement pour mars 2013 (après avoir prévu septembre) : comme ça, non seulement on laisse sur le marché une pilule dont les dangers sont avérés, mais on fait payer les femmes qui l’avalent. L’art d’écouler les stocks… Chapeau !Sophie lacoste
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