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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Hépatite C et vitamine D

Révélations sur ce remède potentiel qui n'intéresse pas les gros labos pharmaceutiques : la vitamine D.

L’hépatite C s’apparente à une bombe à retardement en passe d’exploser d’ici quelques années. L’augmentation rapide du nombre de patients gravement atteints par la maladie nécessitera la mise en œuvre de traitements lourds… et coûteux ! Les grandes compagnies pharmaceutiques veulent toutes remporter le jackpot financier à venir. Aussi n’hésitent-elles pas à investir massivement afin de développer de nouveaux médicaments plus efficaces et si possible mieux tolérés que les précédents, mais dont le coût s’annonce déjà exorbitant. Dans ces conditions, il serait malvenu – du moins, pour certains ! – qu’une substance non brevetable, très peu onéreuse et extrêmement bien tolérée vienne démontrer un fort potentiel thérapeutique vis-à-vis de l’hépatite C. C’est pourtant ce qui est en train de se passer avec la vitamine D.

LA VITAMINE DU SQUELETTE, ET BIEN PLUS…
Il existe maintenant un large corpus de données attestant des effets extra-osseux de la vitamine D. De très nombreuses études ont mis en lumière le rôle que peut jouer cette vitamine dans la diminution du risque d’apparition, d’aggravation ou de rechute de pathologies telles que les cancers, les maladies cardiovasculaires, les infections respiratoires, la tuberculose, la sclérose en plaques, le diabète de type 1 ou la septicémie.

BEAUCOUP DE CONTAMINÉS ET (TROP) PEU DE DÉPISTÉS
Si j’ai décidé de mettre en avant l’intérêt thérapeutique de la vitamine D vis-à-vis de l’hépatite C, c’est en raison de la situation à venir. Les spécialistes considèrent en effet que les ravages causés par la maladie vont aller en augmentant et qu’un pic de mortalité devrait être atteint à l”horizon 2015-2020. Pourquoi des prévisions aussi alarmistes ? Tout simplement parce que beaucoup de personnes ont été contaminées dans les années 70 et 80, et qu’il s’écoule souvent 20 à 30, voire 40 ans, avant que les symptômes de la maladie ne se déclarent.

SOIGNER, OUI, MAIS AU PRIX FORT !
Flairant le bon filon, les compagnies pharmaceutiques ont décidé de mettre le paquet sur l’hépatite C. Il faut dire que le marché s’annonce très porteur ces prochaines années ! Leur intérêt, et celui de leurs actionnaires, est qu’un maximum de personnes tombent malades, si possible très gravement, afin de leur proposer, à un prix exorbitant, les nouveaux traitements qu’elles mettent au point actuellement. Ces traitements en phase de développement sont destinés à compléter ou à remplacer purement et simplement le traitement classique actuel, à la fois moyennement efficace et mal toléré.

UNE VITAMINE D-RANGEANTE !
Dans ce contexte, n’attendez pas des compagnies pharmaceutiques qu’elles explorent la piste de la vitamine D, sachant que ce nutriment n’est pas brevetable et ne coûte pas cher, sans parler du fait qu’il ne provoque pas d’effets secondaires !

L’ÉTAPE INCONTOURNABLE DU DÉPISTAGE
J’invite les personnes dont le passé médical les prédispose à être possiblement concernés par cette affection, à s’en ouvrir à leur médecin afin que ce dernier évalue l’intérêt de procéder à un dépistage. La consultation devient d’autant plus urgente si l’on est déjà la proie de symptômes que le corps médical ne parvient pas à expliquer : fatigue légère à prononcée, fièvre, perte de l’appétit, nausées, indigestion, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, douleurs abdominales, dépression, troubles de l”humeur, confusion mentale légère.

L’ATOUT VITAMINE D
En cas de test positif, ne pas négliger l’atout vitamine D, même si l’atteinte hépatique n’est que légère à modérée. En pratique, optimiser son taux sanguin de vitamine D de sorte qu’il se maintienne tout au long de l’année au-dessus de 40 ng/ml. Compte tenu que pratiquement tous les patients atteints d’hépatite C sont déficitaires en vitamine D, ce n’est même pas une obligation d’effectuer un test sanguin avant de procéder à une cure d’attaque, à raison de 4000 UI par jour de vitamine D3 (cholecalciférol) pendant 3 mois.

Par contre, au terme de cette cure d’attaque, il s’avère indispensable d’effectuer un test afin de vérifier si les dommages causés au foie par la maladie n’ont pas eu pour conséquence d’entraver la conversion hépatique de la vitamine D, auquel cas le taux sanguin peine à remonter malgré la cure entreprise. Si tel est le cas, la solution consiste à employer une vitamine D se présentant sous sa forme circulante, donc ayant déjà passé le cap de la conversion hépatique. Il existe en pharmacie une solution buvable en gouttes de cette forme de vitamine D : Dedrogyl. Les médecins prescrivent cette vitamine D de synthèse en cas d’insuffisance du foie liée à une maladie comme une hépatite virale, un alcoolisme, une atteinte des voies biliaires, la prise de certains médicaments, etc.

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