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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Intoxication à l’aluminium

Dans votre dernier article sur l’intoxication à l’aluminium (Belle-Santé n° 99, NDLR), vous parlez du malate de magnésium comme chélateur du cerveau. Sur quels livres ou recherches vous appuyez-vous dans cette affirmation ? Dans quel produit le trouve-t-on ? Avez-vous connaissance de protocole de désintoxication à ce métal qui aurait fait ses preuves?»

Mme R. de la Guadeloupe

La réponse de Didier Le Bail

Le malate de magnésium = acide malique + magnésium. L’acide malique est une substance naturellement présente au sein de l’organisme humain. On la retrouve également dans le règne végétal. La meilleure source alimentaire d’acide malique est la pomme. Des études in vitro ont montré que des plantes et des champignons contaminés par de l’aluminium sécrètent de grandes quantités d’acide malique afin de combattre le poison et de s’en débarrasser.
Pour ce qui est de l’aluminium possiblement logé dans le cerveau d’un malade d’Alzheimer, deux problèmes se posent :
1. Ce n’est que post-mortem, lors de l’autopsie, que l’on est en mesure de déterminer la présence et le niveau de concentration du métal dans le cerveau.
2. L’aluminium n’agit pas isolément. Le cerveau peut être exposé à toute une variété de métaux toxiques (dont les métaux lourds) : aluminium, mercure, plomb, cuivre…

De ce fait, il est :
1. D’une part, impossible de mesurer in vivo le niveau de concentration et l’impact d’une chélation de l’aluminium stocké dans le cerveau ;
2. D’autre part, illogique de se focaliser sur le seul aluminium, sachant qu’un cocktail de métaux est probablement impliqué (il est notamment fréquent de retrouver des concentrations plus élevées de mercure que d’aluminium dans les cerveaux Alzheimer autopsiés).
Par conséquent, mettre en place un protocole de désintoxication à tous les métaux toxiques suspectés a davantage de sens, le malate de magnésium (qui a la capacité de se lier à l’aluminium et d’échanger son magnésium pour de l’aluminium) ne devant intervenir qu’à un stade avancé du protocole. En effet, vouloir sortir aluminium et autres métaux toxiques des cellules nerveuses avant d’avoir «nettoyé» le reste de l’organisme serait une entreprise très hasardeuse, pour ne pas dire dangereuse.

La fibromyalgie est une maladie très douloureuse dont la cause lointaine est probablement à rechercher du côté d’une intoxication aux métaux (on pense en particulier aux vaccins contenant des dérivés d’aluminium et de mercure). Or, on a constaté que quand il est utilisé en combinaison avec le magnésium, l’acide malique aide à contrer les douleurs provoquées par cette maladie. Plusieurs études ont mis cela en évidence. L’une d’elles a montré que 1 200 mg d’acide malique associés à 300 mg de magnésium pris 2 fois par jour pendant 2 à 6 mois amélioraient de façon importante les niveaux d’énergie (l’acide malique est impliqué dans la production d’énergie au sein de l’organisme) et la fonction musculaire, et réduisaient les scores de douleurs.
Le malate de dimagnésium commercialisé par Smart City semble se caractériser par une biodisponibilité plus élevée. Chaque gélule apporte 522 mg d’acide malique et 160 mg de magnésium.
Lorsque le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est posé, cela signifie que la pathologie en est à un stade lésionnel déjà avancé. Dans le meilleur des cas, l’évolution de la maladie ne pourra plus qu’être freinée. D’où l’importance de la prévention, surtout si l’on est déjà entré dans cette longue phase de 20 à 30 ans ou plus, où la maladie évolue en silence, sans avoir encore atteint un stade complètement irréversible. Dans le cadre de cette prévention, l’alimentation joue un rôle essentiel.
Enfin, selon certains, il semblerait que le taux de ferritine soit un bon indicateur d’une intoxication de l’organisme à l’aluminium. En effet, il s’avère que le taux de ferritine est toujours très bas chez tous les intoxiqués à l’aluminium.

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