Isothérapiques, historique et précisions
Suite aux courriers consacrés aux isothérapiques parus dans la revue n° 148, une lectrice, Mme B. du Val d’Oise nous a écrit pour nous signaler qu’elle avait eu un peu de difficultés à se procurer l’isothérapique d’un médicament.
Nous avons demandé des précisions à Albert-Claude Quémoun, homéopathe, auteur de plusieurs livres consacrés à l’homéopathie :
D’une façon générale, voici l’historique en abrégé de l’histoire des isothérapiques : 1820 : isopathiques réalisés par le Docteur Luxe, vétérinaire à partir d’une substance pathogène 1830 à 1899 : isopathiques humains réalisés par le Docteur Collet (voir livre isopathiques) 1965 : Pharmacopée française, définition des isothérapiques (= isopathiques personnalisés) :
– auto-isothérapiques réalisés à partir de souches pathogènes ou non appartenant au malade (interdites depuis 1998 : sang, urine, salive…), pour moi c’est un non sens, on ne peut nous interdire d’avaler notre propre salive ou notre sang quand nous nous lavons les dents.
– hétéro-isothérapiques réalisés à partir de souches apportées par le malade et réalisées pour lui-même (allergènes, médicaments, poils de chats, pollens, etc.).
Or la souche présentée par votre lectrice est réalisable à condition que le malade fournisse cette dernière, certains laboratoires trouvent cela très compliqué et non industrialisable, ce n’est pas une interdiction.
Mais certaines pharmacies bien équipées avec toutes les garanties de sécurité, peuvent réaliser cette préparation. »
Dr Albert-Claude Quémoun, homéopathe
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