La maladie de Parkinson – Agir avant qu’il ne soit trop tard (Première partie)

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative après Alzheimer. En France, environ 150 000 personnes souffrent de cette maladie malheureusement diagnostiquée trop tard...
Diagnostiquée trop tard, c’est-à-dire une fois que la destruction massive des neurones situés dans une zone appelée « substance noire », au centre du cerveau, a fini par provoquer l’apparition des troubles moteurs caractéristiques de la maladie : tremblements, difficulté du mouvement, rigidité musculaire.
Les trois périodes de la maladie
On peut distinguer trois périodes dans l’évolution de la maladie de Parkinson :
⇒ D’abord, une période « silencieuse » s’étalant sur plusieurs décennies et durant laquelle le terrain biologique, de plus en plus oxydé, devient favorable au développement de la maladie ;
⇒ Ensuite, la période des signes avant-coureurs, autrement dit la période des signes non moteurs, qui s’étale sur une dizaine d’années, voire davantage selon le signe considéré ;
⇒ Enfin, la période des signes moteurs à partir desquels les médecins établissent le diagnostic de la maladie.
La reconnaissance « officielle » de la maladie de Parkinson n’intervient donc qu’au terme d’un long processus démarrant par une longue phase « silencieuse » durant laquelle plusieurs phénomènes font le lit de la maladie :
• Un stress oxydatif durable ;
• Une intoxination intestinale chronique ;
• Et une exposition prolongée à des toxiques exogènes.
Nutri-stratégie préventive
⇒ Privilégiez une alimentation antioxydante et hypotoxique. Bien avant le Pr Braak, le Dr Seignalet avait déjà souligné l’importance de l’intestin dans la maladie de Parkinson. Parmi les 11 patients parkinsoniens ayant appliqué son célèbre régime, on a noté un seul échec complet pour 3 stabilisations et 7 succès (2 cas améliorés à 75 % ; 1 cas, à 60 % ; et 4 cas, à 50 %).
⇒ Comment prendre soin de votre intestin ? En le purifiant régulièrement, en nourrissant et renforçant la microflore, en aidant la muqueuse intestinale à « cicatriser » et, au besoin, en facilitant le travail digestif.
⇒ Une supplémentation en antioxydants peut s’imposer si votre mode de vie vous prédispose au stress oxydatif. Dans ce cas, choisissez un complexe d’antioxydants (vitamines, minéraux, phyto-composés) d’origine exclusivement naturelle.
⇒ Enfin, il peut être bienvenu de soutenir le travail de détoxification hépatique avec des produits comme le glutathion sublingual, la silymarine ou les jeunes pousses de brocoli.
L’alicament incontournable : le curcuma
Le curcuma est une épice largement utilisée dans le célèbre curry. Son pigment, la curcumine, possède des propriétés à la fois antioxydante, anti-inflammatoire, antitumorale et neuroprotectrice.
Dans une étude conduite sur des souris « programmées » pour développer Parkinson – après avoir été « empoisonnées » non pas au roténone, cette fois, mais au MPTP -, on a observé dans le groupe de souris supplémentées en curcuma pendant 3 mois, une augmentation des niveaux de glutathion, acteur majeur des défenses antioxydantes et principal détoxifiant hépatique, ainsi qu’une meilleure protection contre la dégénérescence des neurones de la substance noire dans le cerveau (1).
(1) Mythri RB, Br J Nutr, 2011 Jul
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