L’accident ischémique transitoire (AIT) : une alerte à prendre très au sérieux

Trouble du langage, déficit moteur… Il ressemble à un accident vasculaire cérébral, mais tout revient à la normale en moins d’une heure, d’où le risque de faire comme si de rien n’était. Erreur !
Parfois, il est si rapide – quelques minutes – que certains se demandent si c’est vraiment arrivé : cette phrase que l’on n’arrivait plus à prononcer, cette tasse qu’on a lâchée brutalement, cet engourdissement de la moitié du corps, cet œil qui a perdu momentanément la vision… Et si c’était juste de la fatigue, se demandent-ils ?
Syndrome de menace
Ce n’est pas parce que tout est rentré dans l’ordre en quelques minutes (moins d’une heure) et que l’imagerie cérébrale n’a retrouvé aucune trace d’infarctus cérébral, que tout danger est écarté. Au contraire : 10 % des AIT vont se solder dans les trois mois (5 % dans les 48 heures) par un accident vasculaire cérébral dû à un caillot bouchant une artère et qui, cette fois, risque de laisser des séquelles. Le bon côté de cette alerte est qu’elle donne la possibilité d’agir à la condition expresse de ne pas perdre de temps. Si toutes les personnes faisant un AIT étaient vues sous 24 heures, au moins 15 000 AVC pourraient être évités.
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