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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’hippocratisme digital

L’hippocratisme digital passe rarement inaperçu : il suffit de regarder le bout de ses doigts pour en faire le diagnostic. Un symptôme dont la signification, pathologique ou non, dépend essentiellement de son caractère congénital ou acquis.

BAGUETTES DE TAMBOUR
C’est en effet un symptôme facile à diagnostiquer puisqu’il se manifeste sous la forme d’un élargissement des dernières phalanges ou plus exactement d’un bombement et d’un épaississement des ongles des doigts ou des orteils qui prennent alors l’aspect de « baguettes de tambour » ou de spatules.

BÉNIN QUAND IL EST CONGÉNITAL…
L’hippocratisme digital est d’origine héréditaire lorsqu’il est présent dès la petite enfance* et constaté chez d’autres membres de la famille. Il est alors transmis sous une forme dominante. En d’autres termes, il suffit que l’un des parents soit porteur pour que l’enfant à naître ait un risque sur deux d’en être atteint. L’HD est définitif lorsqu’il est d’origine génétique.

… SIGNAL D’ALARME DANS LES AUTRES CAS
Bénin lorsqu’il est congénital, il devient en revanche un symptôme important lorsqu’il apparaît progressivement, notamment à l’âge adulte. En effet, l’apparition d’un HD peut devenir le symptôme d’une pathologie, le plus souvent pulmonaire.

PATHOLOGIES PULMONAIRES…
Schématiquement, l’hippocratisme digital peut alors correspondre au développement :
D’un cancer pulmonaire dans 85 à 90 % des cas.
– D’un cancer de la plèvre (mésothéliome).
– D’une insuffisance respiratoire
– D’un emphysème
– D’une pleurésie
– D’une mucoviscidose
– D’une tuberculose
– D’une bronchite chronique
– D’une dilatation des bronches
– D’une fibrose pulmonaire
– D’un abcès
– D’une hypertension artériellepulmonaire.

MAIS PAS SEULEMENT
Enfin, lorsqu’il n’est pas d’origine pulmonaire, l’hippocratisme digital peut apparaître lors de la grossesse, lors d’une infection par HIV (sida), en cas d’hyperthyroïdie ou de cancer de la thyroïde, d’acromégalie (sécrétion exagérée d’hormone de croissance), en cas d’affections cardiaques congénitales (cardiopathies congénitales), d’endocardite (infection des valves cardiaques) et dans certaines pathologies digestives, comme la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique, certaines affections rares de l’oesophage, la cirrhose biliaire primitive, la cirrhose du foie ou encore dans le lymphome de Hodgkin.

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