Maladie de Lyme, et si le venin des abeilles pouvait la soigner ?

C’est l’histoire d’une physicienne britannique de 45 ans atteinte depuis 15 ans par la maladie de Lyme qui lui faisait endurer des douleurs chroniques insupportables, au point qu’elle était hospitalisée en soins palliatifs. Un jour, en promenade à proximité de l’hôpital, la malade s’est fait attaquer par un essaim d’abeilles tueuses, une espèce hybride née du croisement des abeilles européennes et africaines, réputée pour son agressivité. Après 4 jours clouée au lit, non seulement la patiente n’était pas morte, mais toutes ses douleurs avaient disparu, ainsi que sa fatigue. Les analyses ont, par ailleurs, montré la disparition totale de la bactérie Borrelia burgdorferi, responsable de la maladie de Lyme. Les chercheurs attribuent cette incroyable guérison au venin des abeilles. Ce n’est pas la première fois que les vertus de ce venin font parler de lui. D’ailleurs, ce dernier est utilisé par certains thérapeutes en Suisse pour soigner la sclérose en plaques. En France, Jacques Fortunado, originaire du Tarn, est un cas emblématique de l’utilisation du venin d’abeille dans le traitement de la sclérose en plaques. Atteint de cette maladie depuis 1981, il s’est soumis, à partir de 1991, à environ 130 piqûres d’abeilles par semaine. Il avait alors établi un lien direct entre le nombre de piqûres reçues et la fréquence de ses traitements à la cortisone, notant que moins de piqûres entraînaient une augmentation de la nécessité de ces traitements.

Espérons que ces exemples encouragent les chercheurs à étudier plus avant les effets du venin d’abeille dans ces maladies chroniques invalidantes.

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« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.