Dépression saisonnière
Si, chaque année au moment où les jours raccourcissent, vous vous sentez fatiguée dès le lever, il se peut que vous souffriez de dépression saisonnière. Ce genre de mal-être lié à la saison est en majorité féminin.
Rien à voir avec la dépression nerveuse qui empêche de dormir et coupe l’appétit. La dépression saisonnière aurait plutôt l’effet inverse en ce qui concerne le sommeil et l’appétit, et en commun un véritable manque d’envie et d’entrain. Cette réaction d’hibernation s’expliquerait par notre lointain passé. Au temps de l’homo erectus, nos tribus vivaient toutes entre Éthiopie et Tanzanie, sur les hauts plateaux où la température est clémente et constante et où la durée du jour est pratiquement la même tout au long de l’année. Puis certains humains ont migré vers des régions tempérées, et il a fallu s’adapter. Mais parfois, on a encore bien du mal à supporter les jours qui raccourcissent et le manque de luminosité.
Dès le moindre rayon de soleil, allez vous promener. Il est fort probable, malgré tout, que ça ne suffise pas. Dans ce cas, investissez dans une source lumineuse capable de mimer la lumière naturelle et de fournir les 10 000 lux indispensables à votre bonne humeur et votre entrain. Une heure par jour d’une telle luminosité suffit pour son entrain en quelques jours. C’est le seul remède efficace à la dépression saisonnière. Si vous êtes plutôt « du soir », utilisez votre lampe le matin, si vous êtes « lève-tôt », prenez votre content de lumière dans la soirée, après le coucher du soleil. Il existe aussi, aujourd’hui, des appareils avec variateur qui permettent de simuler l’aube ou le crépuscule et qu’il suffit de programmer. Votre lampe à « lumière naturelle » s’allume progressivement au moment où vous devez vous réveiller, ou bien s’éteint tout en douceur au moment où vous vous endormez…