
L’Aaralie épineuseJ’ai descendu dans mon jardin...
… pour contempler le spectacle extraordinaire du feuillage aux teintes rouge bronze et ambrées de mon saisissant indigène venu d’Amérique. J’en avais fait l’acquisition il y a quelques années afin de me protéger de mon cher voisin, au cas où il aurait eu l’idée saugrenue de passer le bras ou

La cardère sauvageJ’ai descendu dans mon jardin...
Au cabaret des oiseaux, vous rencontrerez certainement le chardonneret se désaltérant ou batifolant dans la baignoire de Vénus. Après cette trempette indispensable à toute gent ailée, ce gourmand n’aura de cesse de fouiller les têtes des chardons afin d’en extirper les premières graines. Et s’il s’avère que des moutons ont

La jasione des montagnesJ’ai descendu dans mon jardin...
… pour y rejoindre Maître Guy, fin connaisseur d’herbettes, couché dans la verdure, les pieds en éventail, les binocles sur le nez et le chapeau sur la tête. Dans ses mains se love la toute Belle dont il scrute toutes les faces. « Alors, c’est bien Josiane ? » lui demandé-je. Clins

L’ail des oursJ’ai descendu dans mon jardin...
… car je dois m’extirper de cet état végétatif dans lequel je me suis enlisée. Sortir de ma caverne, il faut. Me traîner dans les ravins humides jusqu’à celle qui pique, brûle le gosier et réveille le museau. Chasser par la même occasion les encombrants qui me polluent

L’aucuba JaponaisJ’ai descendu dans mon jardin...
… Baba,
Trop se courba,
Tituba et tomba
Là-bas, en contrebas,
Dans les aucubas.
Branle-bas de combat !
Dans ses ébats,
Fleurs, exhiba…

Le peuplier noirJ’ai descendu dans mon jardin...
Si invisible et silencieuse, mais si active ! Elle a déjà paré la terre, ressuscité les arbres.
Les branches dépouillées se chargent de bourgeons, les peupliers, les aulnes, les pommiers sont en fleurs.
Ô vie cachée !… Quelle force, quelle beauté il y a là !