MimosaJ’ai descendu dans mon jardin...
…et pour tout vous dire, après cet hiver froid et humide, je n’avais pas trop envie d’y rester. Rien ne venait éclairer cette interminable grisaille. Alors, j’ai fermé les yeux et j’ai transposé mon jardin dans un coin du Sud de la France.

Chardon-Marie (Silybum marianum)J’ai descendu dans mon jardin...
…en m’avançant avec appréhension vers un endroit peu accueillant, là où poussent les chardons. Pour accéder au végétal qui m’intéresse, il faut d’abord passer à travers la barrière des chardons des champs.

Le groseillier à maquereauJ’ai descendu dans mon jardin...
… et suis partie rejoindre, au fond de mon jardin, un rassemblement réunissant des individus de la haute société anglaise, tels « Green Prince », « Princess Royal », « Queen Caroline », « Queen Ann », « Lady Delameen » et « Lord Byron ».

La GlycineJ'ai descendu dans mon jardin…
…pour observer cette liane aux fleurs épanouies entêtantes de suavité. Accrochée à un pin, elle n’en finit pas de l’enlacer et je pense qu’elle finira par l’étouffer.

L’Anémone hépatiqueJ'ai descendu dans mon jardin…
… et me suis parée de ma robe couleur azur pour aller retrouver une fraîche damoiselle vêtue aussi de bleu illuminé de blanc.

L’aulne glutineux
pour contempler celui que les Grecs associent à la Mort, nos Anciens aux sorcières, et que Goethe a rendu populaire avec son poème Erlkönig qui retrace la chevauchée nocturne à travers bois, d’un père et de son fils arraché à la vie par un être malfaisant hantant les lieux. Pourquoi