communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Un thriller en BD au milieu des mines de sables bitumeux

Akkinen zone toxique
Iwan Lepingle.

Éditions Sarbacane
112 pages
21,5 x 29 cm
19,50 €.

Si Akkinen n’existe pas, cette ville du Grand Nord pourrait se situer au Canada, dans la province de l’Alberta où se situent les plus grandes réserves mondiales de sables bitumeux. L’exploitation minière massive de ces gisements pétrolifères est à l’origine d’un désastre environnemental, notamment à cause de la contamination des rivières par des produits toxiques (arsenic, mercure, acide naphténique…) dont on étudie encore aujourd’hui les problématiques de traitement.

C’est ce contexte que le dessinateur Iwan Lepingle a choisi pour mettre en scène son scénario, dans cette région de Taïga sauvage défigurée par l’industrie et les incendies, en rouge, noir et nuances de gris.
Un thriller documenté à charge contre le libéralisme des sociétés d’exploitation sans pitié, avec des personnages attachants qui éclairent de leur humanité l’espoir qui reste au milieu de cette marée noire terrestre.

Magazine

À lire aussi

Mercure : suis-je intoxiqué.e ?

Le mercure, dont la dangerosité est telle qu’il est classé comme deuxième poison minéral après le plutonium, s’obtient par extraction et grillage d’un minerai, le cinabre. Seul métal liquide à température ambiante, le mercure a également la caractéristique d’être très volatil: songez que les amalgames dentaires voient «s’envoler» 50% de leur mercure en 5 ans!

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois