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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Utilisez les bois de la taille d’hiver

Les bois issus de la taille d’hiver ont un bel avenir : tuteurs, tipis, bordures de massif… Tout cela, c’est beau et c’est bio!

Vous souhaitez délimiter les parterres, cloisonner votre jardin en différents espaces, guider des grimpantes volubiles ou tout simplement tuteurer un arbuste ; n’hésitez pas, optez pour le bois! Inutile pour cet usage d’acheter du bois, faites avec les moyens du bord: le bois de taille de votre jardin, d’une haie ou d’un taillis (sous réserve d’avoir l’accord du propriétaire). Vous verrez, c’est économique, écologique et esthétique!

LES CLÔTURES ET LES ÉCRANS
– Une bonne alternative, pour des panneaux ajourés, consiste à fabriquer soi-même le treillis avec les bambous du jardin mis à sécher pendant 6-8 mois.
– Une autre solution pour une clôture naturelle durable, c’est la haie, avec tous les avantages écologiques qu’elle offre! La haie comme clôture peut se décliner en haie classique, en haie bocagère très diversifiée et à dominante de feuillus ou, mieux encore, en haie plessée, c’est-à-dire en haie tressée.
– Le plessage est une technique très ancienne qui consiste à conduire dans la haie quelques arbres avec des troncs pour former les piquets alors que les autres sont conduits en arbustes, et fournissent quelques brins jeunes qui sont pliés et tressés ensemble en s’appuyant sur les piquets, pour former une barrière dense et vivante. Les avantages de cette technique sont considérables : pas de trouées, ni de dégarnissement du pied, un entretien très facile, la haie est à la fois un réservoir écologique riche, un verger pour les hommes et les oiseaux et une réserve de bois pour le  chauffage, le paillage ou même de branchages pour aménager le jardin!

LES ESPÈCES CONSEILLÉES
Pour réaliser des ossatures en bois et des éléments de décoration pour le jardin, les espèces les plus adaptées sont celles qui présentent à la fois des caractéristiques de durabilité et de flexibilité.
– Les championnes sont : le saule, le noisetier, le cornouiller, le troène, le châtaignier, le chêne, les cyprès et le sumac (sous réserve de manipuler avec des gants car la sève de certaines espèces est toxique).
– Les autres espèces de nos jardins sont tout à fait utilisables, mais elles pêchent par une durabilité réduite (1 à 2 ans pour le pommier, le pêcher, le cerisier, le peuplier, l’orme…).
– Par contre, certaines des plantes grimpantes qui nous sont familières comme la clématite, la glycine et le chèvrefeuille fournissent du bois qui peut être travaillé facilement pour faire du tressage au sein d’une ossature constituée.

QUELQUES ASTUCES
– Pour ne pas que vos branches s’enracinent, enlevez l’ écorce sur la partie enterrée.
– Limitez le pourrissement de la partie enterrée en carbonisant les extrémités (combustion lente et sans flamme).
– Vous voulez avoir des branches bien rigides ? Coupez votre bois en hiver.
– Vous voulez avoir des branches souples et flexibles ? Prélevez les branches en fin de printemps, cela marche même pour les espèces à bois cassant.
– Jouez sur la couleur des bois en choisissant des espèces différentes, ou bien en enlevant les écorces pour les éclaircir.
– Choisissez des branchages ramifiés pour les espèces à vrilles (pois de senteurs…) et des branchages droits pour les grimpantes volubiles.
– Les tipis ou structures en dôme doivent être renforcés à la base pour supporter le poids des grimpantes ; tressez serré de fines pousses tout autour de la base.
– Ne clouez pas les branches, elles risquent d’éclater : attachez-les avec des liens naturels (ficelle de chanvre…).
– Les branches pour structures vivantes se récoltent en hiver et se plantent immédiatement.

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