Verrue – bouton sous le fil de la langue
Demande parue dans le N° 178
Je me permets de vous écrire car ma nièce est très angoissée pour son enfant de 7 ans ; il a un bouton sous le fil de la langue (verrue d’après les médecins). Il a été opéré il y a quelques mois avec anesthésie générale par un ORL et voilà que, quelque temps après, ce bouton est réapparu. On lui a conseillé d’aller voir un guérisseur, sans succès. Le bouton grossit et ma nièce trouve que son enfant est gêné pour parler. Bien sûr, le petit ne veut plus entendre parler d’opération. Quelqu’un a-t-il eu ce souci ? Que faire chez un enfant ? »
Mme C. du Puy-de-Dôme
Conseils donnés par Kelly J. de Gironde
Je vois plusieurs solutions en naturopathie, au choix :
> Extrait de pépins de pamplemousse, il est autorisé dès 3 ans, soit en cure : plusieurs gouttes par jour (suivre la posologie du fabricant choisi), soit 1 goutte directement sur le bouton plusieurs fois par jour (ou même les deux).
> Gommes 100 % propolis bio à mâcher.
> Cure de vitamine C “à croquer” à laisser fondre dans la bouche.
> Huile essentielle de laurier noble ou d’arbre à thé, 1 seule goutte, ne pas avaler, à poser directement sur le bouton à l’aide d’un coton-tige. Ou bien “les perles” d’huiles essentielles à laisser fondre sur la langue, il existe une gamme “Défenses naturelles”.
> Déposer sous la langue, une dose de probiotique au coucher à laisser fondre (soit 1 sachet ou 1 gélule que l’on décapsulera), après s’être lavé les dents, ne pas boire ni manger après.
> Tisane de thym, citron, miel, 2 à 3 fois par jour.
> Éviter tous les aliments allergènes : arachide, oléagineux, lait, œuf, fruits de mer, soja, blé (voir gluten), graines. Notamment, il serait bon de revoir sa flore intestinale, sans doute qu’il s’agit d’une mauvaise réaction à un aliment, d’une mauvaise digestion, ou bien via trop de parasites intestinaux, une prolifération de mauvaises bactéries. Il est important de faire un traitement contre les vers si ça n’a pas déjà été fait. Cela peut être une déficience des enzymes salivaires ne contenant pas suffisamment de défenses naturelles.
Retour au sommaire de Rebelle-Santé n° 181