Cancer localisé de la prostate : faut-il le soigner ?
Une récente étude américaine a comparé la mortalité de patients atteints d’un cancer localisé de la prostate avec ou sans traitement. Résultat : une surveillance active serait suffisante.
n effet, les hommes atteints d’un cancer localisé de la prostate ont peu de risque d’en décéder dans les dix années qui suivent le diagnostic, qu’ils aient ou non subi une intervention chirurgicale ou une radiothérapie. Aux États-Unis, un homme sur deux se contente d’examens réguliers. Le plus souvent, la maladie évolue très lentement.
En 2012, un comité d’experts indépendants avaient déjà recommandé de ne plus procéder à un dépistage de routine du cancer de la prostate avec le test PSA.
e groupe avait conclu que de nombreuses tumeurs n’évoluent jamais suffisamment pour menacer la vie des patients et qu’un traitement chirurgical ou radiologique est souvent inutile mais produit des effets secondaires néfastes pour ces hommes (source : Sciences et Avenir).