Attention aux pièges cachés de l’été
Une promenade sous les pins ou dans la lande, une dégustation de fraises sauvages, une marche dans des herbes hautes… autant de situations banales pendant les vacances, mais qui peuvent laisser de graves séquelles. Gros plan sur les dangers méconnus de l’été.
Oursins ou méduses, entorse de cheville, coups de soleil ou encore piqûre de guêpe et morsure de vipères… la majorité des risques de l’été sont bien identifiés et chacun connaît le moyen de s’en protéger. Pour autant, d’autres pièges se cachent dans la nature. Et point besoin d’aller au bout du monde pour y être confronté. Quelques jours de vacances dans l’Hexagone suffisent.
CHENILLES PROCESSIONNAIRES
En été, gare à la sieste au pied d’un pin, l’arbre préféré des chenilles processionnaires. En effet, la chenille est recouverte de poils reliés à des glandes à venin qui vont se briser lors d’un contact.
Symptômes : la lésion se manifeste par des démangeaisons importantes ou des irritations qui peuvent aller jusqu’à la nécrose des muqueuses ou de la peau.
Conseils : nettoyez la zone concernée avec un tissu humide ou à grande eau pendant plusieurs minutes. En cas de contact avec une muqueuse ou avec les yeux, consultez un médecin car un œdème ou une nécrose restent toujours possibles, nécessitant des soins spécifiques et la prescription de corticoïdes et d’antihistaminiques.
QUAND LES TIQUES ATTAQUENT
Attention aux piqûres de tiques après une simple balade en forêt ou dans une lande pleine d’ajoncs. En effet, la salive de la tique peut contenir une petite bactérie (Borrelia burgdorferi), transmise à l’humain lors d’une morsure, et ce d’autant plus que la tique s’est fichée dans la peau depuis plus de 12 heures.
Symptômes : la morsure se manifeste par une petite rougeur de 3 à 4 mm de diamètre. Consultez votre médecin si une cocarde ou un anneau large se développe dans les 10 jours qui suivent la morsure.
Conseils : comme la transmission des bactéries augmente avec le temps de fixation, il faut examiner attentivement sa peau au retour d’une promenade « à risque » et retirer les tiques fichées dans l’épiderme, sans oublier d’examiner le cuir chevelu et le dos. Retirez la tique avec un tire-tique (qu’on peut trouver en pharmacie) ou une pince à épiler en prenant soin de ne pas laisser la tête dans la peau (la salive continue son action). Et n’utilisez pas d’éther. Se sentant agressée, la tique risque de régurgiter sa salive dans l’épiderme.
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