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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

La cardère en cas de maladie de Lyme, des précisions

« Je suis abonnée à Rebelle-Santé depuis plusieurs années, et vos articles sont toujours très intéressants. J’ai lu avec beaucoup d’attention le témoignage de Mme D. de Savoie concernant la cardère bénéfique en cas de maladie de Lyme (paru dans le n° 220 p. 115). J’ai moi-même cette maladie, je souffre et je n’arrive pas à m’en sortir. Je souhaiterais que cette dame me donne quelques explications pour préparer la teinture-mère de cardère. Faut-il mettre toute la plante ou seulement les feuilles ? Combien de temps faut-il laisser macérer ? Dans quelle quantité d’alcool ? 

Merci de votre réponse, et merci à cette dame de nous avoir fait partager cette recette. »

 Mme B. de Lorraine

Vous avez toute ma sympathie car je sais ce que c’est que de souffrir de cette maladie et d’être toisée par les médecins qui croient à des affabulations alors que vous souffrez ! 

Préparer la teinture-mère de cardère est facile. Le plus difficile est de se procurer des plantes de bonne qualité. Par chance, chez moi, cette plante est spontanée, voire envahissante… Mais si ce n’est pas votre cas, sachez que le grainetier Le Biau Germe en a mis à son catalogue. La cardère ressemble à une grosse salade aux feuilles garnies de piquants. C’est cette salade-là que vous récolterez. Après nettoyage de la plante entière, je la coupe en petits morceaux sans aller jusqu’à la hacher. J’entasse les morceaux dans un bocal et je recouvre d’alcool blanc (gin, vodka ou alcool de fruits selon ce que vous avez). C’est difficile de donner des quantités exactes ; la première année, j’avais prévu large pour avoir une année de teinture-mère : un gros bocal « Le Parfait » ou à vis de 2 litres ! Lorsque le récipient est plein jusqu’en haut de morceaux de cardère, je remplis d’alcool à ras bord. Je ferme le bocal et je laisse macérer au frais, dans la cave, jusqu’à ce que l’alcool soit devenu vert et que les morceaux de plantes soient tout décolorés et avachis. Je filtre alors le liquide obtenu et le verse dans une bouteille en verre brun que je garde aussi au frais. Je prends une vingtaine de gouttes par jour diluées dans un verre d’eau. La première année, j’ai dû faire macérer une bonne dizaine de plantes, voire plus ! Maintenant, je me contente de préparer un bocal plus petit avec 3 ou 4 plantes tous les ans… Le but est de ne jamais manquer de mon remède-miracle qui m’a sortie de la misère en 3 semaines et pour toujours… aussi longtemps que j’en prendrai ! 

La cardère ne tue pas les borrélies, mais les empêche de se reproduire, et surtout de produire leurs toxines qui sont le vrai poison. Enkystées sous forme de spores inertes, elles peuvent survivre aussi longtemps que la personne qui les porte mais sont inactives ! 

Aujourd’hui, je me porte très bien sauf quelques difficultés à écrire (d’où les ratures dans mon courrier, mais je reviens de si loin que ce n’est rien !). 

Je fais aussi du Tai chi qui améliore mon équilibre et mes muscles ! 

Pour le semis de la cardère, si vous semez à l’automne, recouvrez le semis de paille ou de feuilles mortes. Si vous avez un jardin, laissez quelques salades piquantes se développer pour jouir de la beauté de la plante adulte et pour qu’elle se resème. C’est une plante appréciée des oiseaux, particulièrement des jolis chardonnerets et, lorsque les graines seront tombées, vous pourrez en faire un bouquet sec. Si vous n’avez pas de jardin, un gros pot ou une grande jardinière suffira à obtenir quelques beaux plants… ou offrez les graines à un jardinier du coin qui les fera pousser pour vous. Cette plante rustique s’accommode de tous les sols et ne demande pas de soins ! Le rêve ! 

Pour gagner du temps, dès que vous aurez des salades piquantes, vous pourrez passer au mixer quelques feuilles et boire ce jus amer afin de patienter jusqu’à ce que la macération soit prête.

Mme D. de Savoie

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