Le noisetier, douceur et sagesse

(Corylus avellana)

noisetier

L’arbre magique par excellence. Et en plus, facile à faire pousser. Tout pour plaire !

Botanique, symbolique & faits marquants

  • Le noisetier, ou coudrier, poussait déjà il y a 70 millions d’années. Difficile à battre sur le terrain de la longévité et de la résilience.
  • C’est l’un des 7 arbres sacrés pour les druides (mythologie celtique). On en tire des baguettes, magiques et de sourciers, des balais pour les sorcières. Les licornes se reposent dans son feuillage. C’est dire.
  • Merveille de Bollwiller, à feuillage pourpre, vert, doré, Longue d’Espagne… La Rolls : le Maxima Purpurea, presque noir en saison et père de noisettes longues. Planter un noisetier dans son jardin ? Bonne idée, il aime tout (sols, températures…), et est généreux en fruits…
  • De la famille des betulaceae, son pollen est fort allergisant en février-mars. Sa fleur mâle s’appelle un chaton. Son fruit, la noisette, mûrit en septembre.
  • Ce petit chemin qui sent la noisette : la célébrissime chanson de Georges Brassens.
  • Le noisetier tortueux, mutation de son cousin commun, ne donne pas de noisettes mais ses branches tortueuses bizarres font peur à Halloween !
  • Le casse-noisette, soldat de bois typique de Noël, nous viendrait de l’Antiquité, inventé par Aristote. C’est surtout un vrai « casse-noix », puisqu’à l’origine on glisse un fruit à coque dans sa mâchoire puissante pour l’ouvrir. Ce sont les Frères Grimm qui en posent la définition dans un dictionnaire en 1830.
  • On déguste la noisette en poudre, en farine, en huile, en pâte à tartiner… Mais on peut aussi profiter des jeunes pousses en salade, ou des chatons en tronçons trempés dans du chocolat. Même si honnêtement, ils ne tutoient pas les sommets gustatifs.
  • Le Piémont est connu pour offrir les meilleures noisettes. Chaque variété possède ses spécificités. La Tonda Gentile, la meilleure du monde, nous régale en pâte à tartiner et chocolat premium ; l’Avellana est appréciée dans les mélanges de noix ; la Tonda di Giffoni, en biscuiterie…

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi