La dépression, des solutions phyto écoresponsables

depression

La dépression est devenue une « épidémie mondiale », touchant particulièrement les jeunes. Ainsi, en France, 41 % des étudiants présentent des symptômes dépressifs en 2023, de même que 14 % des collégiens et 15 % des lycéens. Plus généralement, la dépression touche tous les âges et affecterait près de 300 millions de personnes dans le monde. 20 % de la population en souffrirait au moins une fois au cours de sa vie.

Le constat

L’évolution de la dépression nerveuse, qui s’est emballée pendant l’épidémie de covid 19, nous interroge sur notre mode de vie. Je rappelle rapidement les préalables indispensables d’hygiène de vie détaillés dans des articles précédents (voir Rebelle-Santé N° 269, 270 et 271, ndlr) : activité physique et lutte contre la sédentarité, cette dernière ayant malheureusement progressé, en particulier chez les plus jeunes. L’activité physique a des effets au moins égaux à ceux des anti-dépresseurs dits IRS. Une alimentation saine est également indispensable, car la junk food crée de la neuro-inflammation, altère la barrière intestinale, dont la santé est corrélée à la barrière hémato-encéphalique, et dégrade le microbiote, dont le rôle sur l’humeur n’est plus à démontrer. Par ailleurs, la question de l’émotionnel et du sens donné à notre existence est évidemment centrale dans cette pathologie et devra être prise en compte, qu’il s’agisse de psychothérapie ou de thérapies psycho-corporelles (n’oublions pas le corps, tout autant impliqué que le cerveau). Agir pour la planète peut aussi être utile pour ne pas sombrer dans une écodépression résignée et passive.

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