Bébé miracle
Je souhaite partager mon histoire, qui pourrait redonner espoir à de nombreuses femmes en insuffisance ovarienne ou ménopausées précocement. Avant août 2023, ma situation médicale était sans appel : plus de cycles depuis 8 mois, ovaires atrophiés, zéro follicule visible, AMH (hormone anti-müllérienne qui constitue un marqueur quantitatif de la réserve ovarienne, NDLR) très inférieure à la normale, FSH à 65, aucune production d’œstradiol. Tous les gynécologues que j’ai consultés en France étaient unanimes : je n’avais absolument aucune chance de tomber enceinte naturellement. On m’a directement orientée vers un don d’ovocytes, affirmant que mes propres ovules ne pourraient jamais donner naissance à un enfant. La FIV m’a même été refusée, car mes ovaires étaient jugés trop atrophiés pour répondre à une stimulation.
Pourtant, après un traitement expérimental par injections de PRP (plasma riche en plaquettes) aux ovaires, réalisé par un médecin à la Clinique Inaya à Casablanca le 23 août 2023, tout a changé. Le 22 septembre : retour des règles. Le 30 septembre : ovulation confirmée. Le 8 octobre : test de grossesse positif (seulement 8 jours après l’ovulation, preuve d’une nidation ultra-rapide).
Aujourd’hui, ma fille est née en parfaite santé et montre même des signes de développement avancé. J’ai tous les examens médicaux prouvant mon état avant et après le PRP, ainsi que deux gynécologues qui me suivent encore aujourd’hui et qui peuvent attester de la véracité de mon histoire. L’un d’eux, après m’avoir assuré que je ne pourrais jamais concevoir, a qualifié ma grossesse de « miracle » lorsqu’il a constaté que j’étais enceinte.
Le PRP est encore interdit en France pour la fertilité, mais mon cas montre qu’il pourrait représenter un espoir immense pour des milliers de femmes à qui l’on dit qu’elles n’ont plus de solution. J’aimerais faire connaître mon histoire pour ouvrir le débat et, peut-être, faire évoluer la recherche et la réglementation.
Mme C. du Val d’Oise
Si vous souhaitez entrer en contact avec cette lectrice, appelez-nous : 01 64 01 37 08.
