Fibromyalgie : mieux la comprendre pour mieux la soulager

fibromyalgie

Des douleurs diffuses dans tout le corps, un épuisement, des symptômes qui vont et qui viennent : voilà le quotidien des malades atteints de fibromyalgie. Cette pathologie, encore méconnue, a un impact considérable sur la qualité de vie de ceux qui en souffrent et concerne 1,6 % de la population française. Aujourd’hui, diverses approches existent pour leur apporter du confort, entre médicaments traditionnels, kinésithérapie, activité physique adaptée et techniques de relaxation.

« J’avais le corps d’une grand-mère alors que j’avais 15 ans », raconte Tiffany Mazars, conférencière engagée pour l’inclusion. Aujourd’hui âgée de 31 ans, elle a été diagnostiquée comme étant atteinte de la fibromyalgie il y a une dizaine d’années seulement. Complexe à définir, cette pathologie considérée comme une maladie chronique a longtemps peiné à être reconnue par les médecins, et l’est encore parfois difficilement aujourd’hui : « C’est un état douloureux chronique diffus, qui est source d’invalidité, mais qui ne comporte pas de lésion objective anatomique », définit le Dr Jean-François Marc, médecin rhumatologue. Cela signifie qu’il n’y a pas de problème visible via des examens (radios, scanners, etc.). Pourtant, la fibromyalgie a un véritable impact au quotidien : douleurs, troubles du sommeil, épuisement, migraines, contractions musculaires, problèmes de concentration…

Un dérèglement du système de gestion de la douleur

« J’ai commencé par faire fréquemment des malaises, puis par avoir des douleurs. Je me sentais fatiguée tout le temps. Le médecin me disait que c’était sûrement dû au stress« , raconte Tiffany Mazars. En classe de terminale, la jeune femme passe plus de temps à l’infirmerie qu’en cours et finit par passer le bac par correspondance. Ses douleurs sont insupportables : « C’est tout le problème de la fibromyalgie, elle est due à un dérèglement de la gestion de la douleur par le corps », explique le Dr Jean-François Marc. « Trop d’afflux douloureux monte au cerveau ; la matrice neuronale qui gère la douleur dans le cerveau est déréglée, les voies inhibitrices descendantes inopérantes* et le seuil de la douleur est abaissé. » Résultat, les patients souffrent sans trouver d’explication.

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